Art : désigne tout procédé de production obéissant à des règles pour aboutir à des objets. Chez les grecs, on distingue deux principes de production :
- Par la nature : le principe et la puissance de production est interne à l'objet.
- Par l'homme : techné (c'est ici qu'on parle d'art)
Les grecs distinguent également la vie contemplative (théorique) et la vie active (Moïesis = inclus à la techné) (...)
[...] Dans son travail Dessin de Koning effacé, Rosenberg a réellement effacé un authentique dessin de Koning. Il n'y a donc plus aucune qualité esthétique Dans LHOOQ, Duchamps prend la Joconde et lui ajoute barbe et moustache. Il casse ainsi l'icône. C'est un chromo bon marché en bas duquel j'ai inscrit cinq lettres Nous n'avons pas besoin de voir cette œuvre pour la connaitre et l'imaginer, étant donné qu'il n'y a pas de recherche esthétique. Il y a une inadéquation entre le discours et l'expérience esthétique Duchamps présente un carton pour une exposition. [...]
[...] La restauration de son état initial ne restaure pas son aura initiale. Dans la logique des anciens, la perception a une fin utilitaire. Pour Aristote, les sens sont utiles pour l'espèce animale c'est‐à‐dire pour survivre. Aristote a ainsi créé une hiérarchie dans les sens. Pour Platon, la vision est le sens le plus important, le toucher et l'odorat ne permettant qu'une perception proche. Les sens sont auxiliaires de l'action, donc la perception est intéressée (volonté de survivre), en opposition à l'art qui est inutile. [...]
[...] Par l'homme : techné (c'est ici qu'on parle d'art) Les grecques distinguent également la vie contemplative (théorique) et la vie active (Moïesis = inclus à la techné) Poïesis : production de quelque chose d'extérieur au sujet. Praxis : travail à partir du sujet. Techné : idée de savoir‐faire (peinture, poterie, agriculture ) Esthétique : du grec aïstésis qui signifie faculté de sentir Terme apparu en 1750 avec Baumgarten. Ce dernier parle d'une logique de la sensation et plus particulièrement d'une étude de la perception, du goût (avec le beau, l'harmonie, ) Beau : dans Hippias Majeur de Platon, le beau ne se réfère pas particulièrement aux œuvres d'art, ni même à la nature. [...]
[...] Platon met en place des catégories de pensées. Il pose une question sur l'être et le réel, et fait un grand partage entre le monde sensible et le monde intelligible : Le paraître n'est pas l'être MONDE SENSIBLE MONDE INTELLIGIBLE Apparaitre Phénomène Sensible Etre réel Æ Opinion, singularité, multiplicité & temporalité Idées (Eïdos) = forme ou aspect Æ science véritable (idée du courage) Monde sensible : ensemble des choses accessibles à nos sens. Caractéristiques : la singularité (un objet est seul et chaque chose a une particularité), la multiplicité (chaque homme est unique mais il y en a beaucoup) et la temporalité (les choses sont dans le flux du temps et s'usent). [...]
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