Exposé qui a pour sujet : Médiation, muséologie, technosciences et environnement. Le musée est le média le plus ouvert de la culture et le moins cher. C'est un lieu de transgression des règles sociales qui veulent que la majorité du peuple, ne faisant pas partie de l'élite, reste à l'écart. Cette culture distingue donc la minorité de la masse et se donne le but de rassembler les gens, toutes classes confondues. Pourtant, le peuple ne va pas au musée et se trouve désarçonné par ce qui leur est présenté, car ce monde appartient aux élites, séparées des autres personnes par le musée. Toutes les valeurs de l'artiste s'insèrent dans son ?uvre et les gens qui n'ont pas les mêmes valeurs ne pourront pas comprendre.
[...] De plus, sans collections, il ne reste plus rien à voir et les gens ne sont pas revenus une seconde fois. C'est alors que la question sur la médiation s'est posée pour savoir comment attirer le public. Mais toutes les stratégies, du marketing à l'écoute des curieux, n'ont pas fonctionné, car d'après des statistiques, les gens n'auraient pas compris le message, ce qui a confirmé les idées préconçues qu'ils avaient déjà sur la cité des sciences, c'est à dire de fausses théories de l'évolution. [...]
[...] L'éco-musée est l'endroit dans lequel une population se regarde et prend conscience de son unité et de sa différence. Il devient donc un lieu d'expression de l'identité d'une communauté. Avant, le musée travaillait sur la recherche et la conservation et mettait donc à disposition un panoptique des savoirs et un dispositif de mobilisation des connaissances. Mais maintenant on a associer recherche et conservation à l'information et à la communication, ce qui permet de mieux comprendre comment la recherche nourrit la réflexion sur les collections et sur ce qui doit être conservé. [...]
[...] La Villette a donc essayé d'amener aux gens des connaissances complémentaires. Les expositions se sont donc retrouvées face à une inculture où la question du danger et les enjeux du sujet n'étaient pas traités, mais juste des informations peu compréhensibles étaient lancées au public qui ne pouvait pas se poser les bonnes questions. Peu à peu, les expositions se sont intéressées à des sujets sociaux, notamment au rapport du public face à la science dans de nombreux domaines. Les gens ont été invités à participer, car leur prise de conscience émergeait même face à leurs connaissances limitées. [...]
[...] La révolution crée donc un panoptique des savoirs techniques pour accumuler les compétences et inspirer les ingénieurs et les artisans par la création du conservatoire des arts et des métiers. Mais ce musée ne rassemble les foules car il est trop technique et pas assez culturel. Au XIX° siècle se développe l'espace d'exposition technique à travers les grandes expositions universelles découvertes par Armand Mattelard et dont la première a lieu en 1850. Toutes les grandes villes veulent ensuite leur exposition, où chaque pays montre ses meilleurs produits technologies dans des bâtiments immenses. [...]
[...] Le succès est tel que l'opération est réitérée une fois par an, puis plusieurs fois dans l'année. Ensuite, la révolution de 1789 hésite entre supprimer toutes traces de l'ancien régime ou les préserver. Mais comme cette révolution se dit humaniste et présente de nouvelles valeurs, elle choisit donc, pour ne pas être traitée de barbare, de conserver les marques du passé. Pour les stocker, on fait ouvrir dans chaque grande ville, des musées où sont exposées les collections royales de l'aristocratie. [...]
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