Par l'art, cherchons-nous à nous affranchir de la nature ?
L'industrialisation dans un grand nombre de pays a permis à chacun de se développer économiquement. Le monde est alors devenu très différent de son d'origine. Ce processus d'industrialisation a en apparence été très bénéfique à l'espèce humaine, il est pourtant irréfutable que cela nous a totalement coupé de la nature, qui sans pour autant disparaître est devenue la dernière préoccupation de l'Homme jusqu'à très récemment.
L'industrialisation est un outil qui nous a permis de nous affranchir de la nature, quelle qu'elle soit, car nous pouvons parler de la nature extérieure comme de la nature humaine qui a elle aussi beaucoup évolué pendant cette période. Pouvons-nous considérer l'art comme lui aussi un outil d'affranchissement de la nature ? Est-ce le seul ? Et quelles sont ces capacités qui lui permettaient d'agir ainsi sur nous ?
[...] Par l'art, cherchons-nous à nous affranchir de la nature ? L'industrialisation dans un grand nombre de pays a permis à chacun de se développer économiquement. Le monde est alors devenu très différent de son d'origine. Ce processus d'industrialisation a en apparence été très bénéfique à l'espèce humaine, il est pourtant irréfutable que cela nous a totalement coupé de la nature, qui sans pour autant disparaitre est devenue la dernière préoccupation de l'Homme jusqu'à très récemment. L'industrialisation est un outil qui nous a permis de nous affranchir de la nature, quelle qu'elle soit, car nous pouvons parler de la nature extérieure comme de la nature humaine qui a elle aussi beaucoup évolué pendant cette période. [...]
[...] On doit aussi s'intéresser à la perception de l'art et à ses effets sur les spectateurs car de la même manière que nous l'avons démontré auparavant, l'art est utilisé par l'artiste pour s'affranchir de la nature, mais qu'en est-il pour le spectateur ? L'art est-il pour lui aussi un moyen de se libérer la nature ? Regarder un sport, écouter de la musique ou regarder une toile sont tous au même titre des moyens de détente, des moyens de se libérer de ce qui nous oppresse. [...]
[...] Mais celui-ci ressentira forcément quelque chose, il ne restera pas indifférent. C'est là un point très important qui mérite d'être expliqué, l'art n'a pas seulement comme but d'être vu ou entendu, il a aussi pour rôle de libérer les hommes par différents procédés de leur existence d'origine, pour qu'ils puissent mesurer avec plus d'étendue leurs capacités aussi bien intellectuelles que physiques qui sont en temps normal limité par leur nature qui leur dicte le chemin à suivre en contrôlant les détails de leur existence. [...]
[...] Celui-ci en ne se soumettant pas aux principes de la réalité et en assurant le principe de plaisir, élabore son œuvre à partir de ces pulsions refoulées. Ainsi selon Freud l'art exprimerait le malaise de la civilisation et l'œuvre d'art qui en serait issue de la même façon que le rêve, permet la satisfaction, sur le plan de l'imaginaire, des désirs inconscients qui nous libèrent simplement de la nature comme une fonction thérapeutique. Il serait intéressant de maintenant évoquer le terme cathartique employé par Aristote pour la première fois, qui est autrement dit une purification produite chez les spectateurs lors d'une représentation dramatique. [...]
[...] Nous pouvons émettre l'hypothèse que la perception, le ressenti de l'auteur est autant une touche personnelle de celui-ci qu'un moyen de libérer de la contrainte naturelle et du modèle qu'il lui impose implicitement. Ainsi selon Hegel, l'art est moins le miroir de la nature que celui de l'esprit. Lorsque l'artiste représente de manière figurative un paysage, c'est moins celui-ci qu'il exprime que l'idée ou l'émotion que ce paysage suscité en lui. Une œuvre d'art ne nous éloigne donc pas de la réalité, de la vie, mais elle nous permet de mieux voir ce qu'on ne regarde pas. [...]
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