Exposé illustré traitant des évolutions de la transformation du musée des Abattoirs de Toulouse ainsi que de ses qualités architecturales.
[...] La volumétrie, l'ordonnance et la frontalité des édifices dessinés au siècle dernier par Urbain Vitry seront respectés. Conservant son identité d'origine, la halle centrale accueillera les collections permanentes et les expositions temporaires. Au total, le musée offrira une capacité d'exposition d'environ 3000 m2, dont la salle Picasso où sera présenté La dépouille du Minotaure en costume d'Arlequin , le fameux rideau de scène réalisé en 1936 ( 8,20 m sur l3 m Par ailleurs, l'établissement sera doté dune bibliothèque, d'une librairie et d'un auditorium de 200 places en sous-sol. [...]
[...] L'hygiène devenant une préoccupation constante des médecins chargés de suivre le traitement des maladies épidémiques dans les départements, et des conseils municipaux, la ville de Toulouse envisage dès 1809 d'édifier un abattoirs public dans l'île de Tounis. En 1817, une ordonnance royale est édictée et stipule que l'abattage doit avoir lieu dans des tueries publiques : ces différents éléments nécessite donc de mettre au point un nouveau type de bâtiment. Mais ce n'est qu'en 1825 qu'Urbain Vitry est contacté et propose un premier projet. Les abattoirs, et donc l'actuel musée, sont ainsi situés dans un milieu totalement urbanisé, en plein cœur de la ville. [...]
[...] Le musée d'art moderne et contemporain se situe en plein cœur de Toulouse, au sein du quartier Saint-Cyprien et à proximité de la Garonne (sur sa rive gauche), et de l'hôpital saint jean de la grave. Le musée des Abattoirs vient s'articuler autour du pôle culturel de la rive gauche : le Centre de l'Affiche et de l'Art Graphique, l'Espace Saint-Cyprien, le Théâtre Garonne, la galerie du Château d'Eau (photographie), à deux pas (rive droite), de l'école des Beaux-Arts et de la Fondation Bemberg se situe au centre de la ville de Toulouse, en bordure de la Garonne (sur sa rive gauche), à proximité de l'hôpital Saint Joseph de la Grave. [...]
[...] Depuis de nombreuses années, la Mairie de Toulouse conduit une politique de réhabilitation des édifices anciens, qu'ils soient religieux au civils. Parallèlement, la mise en valeur des berges de la Garonne, participe de la volonté d'ouverture de la ville sur son fleuve et de la réappropriation de leur fleuve par les Toulousains. La réalisation d'un espace d'art moderne et contemporain sur le site des anciens abattoirs, à Saint-Cyprien, s'inscrit pleinement dans cette double préoccupation, tout en dotant la ville et la Région Midi-Pyrénées d'une structure qui lui faisait défaut. [...]
[...] En effet, selon les architectes, l'architecture d'un musée est réussie quant elle est indissociable des œuvres dans les mémoire des visiteurs. Le rideau Picasso a imposé des contraintes précises aux architectes et, concernant les œuvres elle-mêmes, s'est posé le problème de la linéarité des cimaises et de leur mobilité. Etant donné les surfaces demandées (supérieures à celles du bâtiment existant), une salle d'exposition et des réserves ont été crées dix mètres sous la grande halle, et il fallait faire face à une présentation sans cesse renouvelée et à un accrochage permanent, ce qui a contraint les architectes a un maximum de mobilité à l'intérieur des bâtiments, d'où l'utilisation de cimaises mobiles au rez-de-chaussée, par exemple, afin que chaque travée puisse s'ouvrir ou se fermer sur les collatéraux. [...]
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