Cette œuvre est un tableau de Jean-François MILLET intitulée L'Angélus. Ce tableau a été commencé en 1857 et achevé en 1859, suite à la commande d'un américain de passage en France, Thomas Gold Appleton. Il s'agit d'une huile sur toile de 55,5 cm de hauteur sur 66 cm de largeur. Le tableau est signé en bas à droite : J-F. Millet. Le parcours de ce tableau fut très mouvementé : T. G. Appleton ne vint jamais cherché ce tableau ; l'œuvre trouva preneur en 1859, vendu 1000 Frs, puis passa de collectionneurs à marchands, le marchand Durand-Ruel en 1869 qu'il l'acheta 30000 Arc, Albert Wolff qui l'acquit pour 250000 Frs, Antonin Proust qui acheta l'œuvre à la vente de la collection Sécrétan en juillet 1889, pour 553000 Frs, mais le tableau fut rétrocédé à l'American Art Association, et enfin l'Angélus fut acquis par Chauchard, propriétaire des Magasins du Louvre qui le légua à l'Etat en 1906. Cette toile est actuellement conservée au musée d'Orsay à Paris.
[...] Cette scène de genre s'inscrit dans le courant réaliste. Le réalisme est un mouvement artistique naît dans les années 1820-1830 qui se poursuit jusqu'à la fin du XIXe s. Cette esthétique se caractérise par un souci de fidélité par rapport à la nature, souci de représentation de la nature vraie. De plus, elle se caractérise par des préoccupations sociales et politiques ; les réalistes portent leurs regards sur la société du XIXe et ses membres les plus humbles. Ici, Millet nous donne une image vraie de la campagne : la plaine de l'Angélus est d'ailleurs réelle, il s'agit de la plaine qui s'étend à l'ouest vers Fleury, Arbonne et Chailly-en-Bière. [...]
[...] L'Angélus de Jean-François Millet I Identification de l'œuvre Cette œuvre est un tableau de Jean-François MILLET intitulée L'Angélus. Ce tableau a été commencé en 1857 et achevé en 1859, suite à la commande d'un américain de passage en France, Thomas Gold Appleton. Il s'agit d'une huile sur toile de 55,5 cm de hauteur sur 66 cm de largeur. Le tableau est signé en bas à droite : J-F. Millet. Le parcours de ce tableau fut très mouvementé : T. G. [...]
[...] On note aussi une partie plus sombre dans le ciel, à droite : cela n'est pas sans rappeler La récolte des pommes de terre, où le ciel est scindée en 2 parties, une lumineuse, l'autre orageuse. La source lumineuse est externe à l'œuvre et vient du coin en haut à gauche. La lumière qui éclaire la scène est une lumière de coucher de soleil que l'on peut deviner grâce aux teintes orangées du ciel. Cette lueur particulière éclaire principalement la femme et donne l'impression d'un faisceau lumineux avec pour seule portée celle-ci ; l'homme lui se retrouve dans une sorte de pénombre. [...]
[...] Genève : Editions d'Art Albert Skira 95 pages CACHIN (Françoise) L'art au XIXe siècle (1850-1905) Paris : Editions Citadelles 629 pages FERMIGIER (André) Millet Genève : Editions d'Art Albert Skira 139 pages Millet, Van Gogh, exposition Paris, Musée d'Orsay septembre 1998 - 3 janvier 1999 Paris : Ed. Réunion des musées nationaux 181 pages MARCEL (Henry) Les grands artistes : J. F. Millet Paris : Editions H .Laurens 128 pages Jean-François Millet, exposition Grand Palais Paris 1975 Paris : 1975 L'école de Barbizon : peindre en plein air avant l'impressionnisme, exposition Lyon, musée des Beaux-Arts juin - 9 septembre 2002 Paris : Ed. [...]
[...] Ils se tiennent debout, sans se regarder. La femme est courbée, en pleine prière, et l'homme, le visage baissé tourne son chapeau entre ses doigts. On peut noter que dans la composition du tableau, les éléments n'ont pas été placés au hasard : l'église qui se dessine à l'horizon est placée du côté de la femme. De plus, on remarque comme une répartition des tâches entre l'homme et la femme : la fourche, symbole de labeur est placée du côté de l'homme, et le panier symbolisant la récolte, du côté de la femme. [...]
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