J'ai d'abord voulu faire un dossier sur le Pop'Art, mais devant la masse d'informations à traiter, j'ai décidé de choisir un sujet plus précis, toujours en rapport avec ce mouvement car j'avais envie de m'y intéresser, et pour une fois j'en avais l'occasion. Comme je ne connaissais rien du Pop'Art excepté quelques vagues peintures de héros de bande dessinée et « les Marilyn » d'Andy Warhol, j'ai donc choisi de parler de cet artiste, de peut être faire découvrir et d'en apprendre un peu plus moi-même.
C'est chose faite, et je peux maintenant dire que le Pop'Art, ses bonnes idées et ses utopies, qu'Andy Warhol, ses couleurs et son ironie, voire son cynisme me plaisent car avec du recul, je trouve que tout cela prête à sourire, gentiment.
" Quand on y songe, les grands magasins sont un peu comme des musées. " Andy Warhol.
[...] Mais il constate l'année suivante qu'un peintre exposé à la célèbre galerie Leo Castelli, Roy Lichtenstein, s'est déjà approprié ces personnages pour les introduire dans l'art. »Mickey Mouse Andy Warhol Il leur préfère alors, à partir de 1962, d'autres poncifs de la société de consommation, tels que les boîtes de soupe Campbell ou les bouteilles de Coca-Cola, qu'il met en image grâce au procédé sérigraphique, qui consiste à imprimer des modèles réalisés sur un écran de tissu à maille quadrillées sur toutes sortes de support. Une des sérigraphies des soupes Campbell Andy Warhol. [...]
[...] Cette fascination pour l'image de la mort (déclenchée par celle de Marilyn Monroe), qu'il exprime de nouveau dans les séries des accidents ou des chaises électriques, n'est pas sans lien avec son intérêt pour la reproduction mécanique où finalement il est toujours question de réduire l'être à sa simple enveloppe, idée récurrente de sa philosophie. Il dit d'ailleurs lors d'une interview, "Si vous voulez tout savoir sur Andy Warhol, vous n'avez qu'à regarder la surface de mes peintures, de mes films, de moi. Me voilà. [...]
[...] Dans le contexte de la peinture, ces dérogations à une reproduction identique revêtent un dynamisme gestuel. Elles deviennent les garantes d'une note humaine, ou, tout au moins, d'une part laissée au hasard La Mort La mort est l'un des thèmes les plus constant dans l'oeuvre de Warhol, depuis 129 mort en avion Selon la légende, Warhol aurait acheté chez un antiquaire parisien un crâne, qu'il fit ensuite photographier à New York par son assistant sous différents angles, souvent avec éclairage latéral pour obtenir une ombre étendue. [...]
[...] Cette opération aurait pour effet de séparer l'image des significations qu'on lui attribue pour n'en conserver que l'apparence, l'image pure. Pourtant, la multiplication des portraits de "Liz" ne satisfait pas à l'exactitude de la reproduction : aucune image n'est identique à l'autre. C'est avec cette œuvre que Warhol s'achemine vers le cinéma : d'une peinture composée sur le modèle d'un photogramme et représentant l'actrice la plus emblématique d'Hollywood, il passe à la réalisation de films expérimentaux qui sont comme la dilatation dans le temps d'un arrêt sur image. BIBLIOGRAPHIE Livres : Pop Art Tilman Osterwold, éd. [...]
[...] Le critique Lawrence Alloway a aussitôt salué la combinaison mêlant interventions mécaniques et manuelles dans la technique de Warhol. Les portraits de Marilyn sont en effet des effigies funéraires, de même que les images de Jackie Kennedy. Dans d'autres cas, Warhol imprime sa marque par différents types d'interventions sur des photos publicitaires de vedettes de cinéma : Elvis Presley, Marlon Brando ou sur des documents représentant des proches (sa mère) ou des artistes et écrivains qu'il admire (Truman Capote). Truman Capote Marlon Brando Marilyn Monroe Les portraits de Marilyn sont, comme dit précédemment, des effigies funéraires. [...]
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