Le domaine des arts au Québec n'est plus ce qu'il était il y a 30 ans. Suivant la transformation des sociétés, le monde des arts québécois est passé du conservatisme religieux, à un art épanoui tel que nous le connaissons aujourd'hui. En fait, le domaine artistique (moderne) au Québec est reconnu depuis peu. C'est avec la révolution tranquille et le manifeste signé par plusieurs artistes qu'émergea un réel courant innovateur. Le manifeste du refus global signé et représenté par plusieurs artistes dont Paul-Émile Borduas et Jean-Paul Riopelle, a permis aux artistes de faire valoir leur métier et leurs intérêts. Malgré tout, la plupart d'entre eux ont dû s'exiler en Europe afin de se faire reconnaître, car est la plaque tournante des arts.
Aujourd'hui, les musées sont des institutions fort complexes. Les musées traditionnels tels qu'on les connaît, ont laissé leur place aux mégas musés, qui sont de véritables industries où fourmilles des centaines d'employés préparant les expositions, la programmation, le financement, etc. En effet, nous retrouvons désormais, une panoplie de musées dont les fonctions divergent de la simple présentation d'œuvres d'arts locales. Afin de survivre, les musées ont dû s'adapter à l'évolution et à la transformation des sociétés. C'est pourquoi on retrouve aujourd'hui, des musées encyclopédiques, d'histoire, d'ethnologie, de design et de société (écomusées). Il y en a même dont la nature est multidisciplinaire et d'autres qui sont voués à la mémoire (musées voués à des artistes et à des événements marquants, tels le musée de Van Goth, de l'Holocauste et du mur de Berlin). Il y a aussi les musées et fondations qui concentrent leur champ d'action dans la science et la technologie. Les musées de science et de technologie sont les derniers musées apparus dans nos sociétés. Ceux-ci favorisent davantage l'interaction avec le public et sont pour la plupart ultra modernes. Ils font connaître à la population, les divers secteurs de la technologie, passant des découvertes technologiques et scientifiques, à la présentation d'objets électroniques. L'exposition Universelle d'Aïchi 2005 au Japon en est un bon exemple.
Toutefois, il n'y a pas que la nature et les fondements des institutions muséales qui ont changés, mais aussi leur emplacement et leur forme. En effet, certains musées ont opté pour l'innovation technologique, en présentant leurs expositions uniquement dans un monde virtuel. C'est depuis quelques années, que des musées ne sont accessibles que par internet. Ce type de musée est une réelle innovation dans le domaine des arts au Québec. C'est le cas du Centre de recherche et de documentation (CR+D) de la Fondation Daniel Langlois pour l'art, la science et la technologie.
[...] Le CR+D ne peut pas avoir le même pouvoir de diffusion que des institutions telles Gallica de la Bibliothèque nationale de France ou encore que le portail internet de la New York Public Library. Ceci pour deux raisons : la fondation ne dispose pas des mêmes ressources humaines (personnel limité à quelques personnes) et matérielles que de telles institutions et son mandat ne permet pas de présenter au public du matériel aussi connu que celles-ci. La numérisation des œuvres pour permettre leur pérennité vient toutefois les rapprocher. [...]
[...] C'est pourquoi on retrouve aujourd'hui, des musées encyclopédiques, d'histoire, d'ethnologie, de design et de société (écomusées). Il y en a même dont la nature est multidisciplinaire et d'autres qui sont voués à la mémoire (musées voués à des artistes et à des événements marquants, tel le musée de Van Goth, de l'Holocauste et du mur de Berlin). Il y a aussi les musées et fondations qui concentrent leur champ d'action dans la science et la technologie. Les musées de science et de technologie sont les derniers musées apparus dans nos sociétés. [...]
[...] Ceux-ci favorisent davantage l'interaction avec le public et sont pour la plupart ultra modernes. Ils font connaître à la population, les divers secteurs de la technologie, passant des découvertes technologiques et scientifiques, à la présentation d'objets électroniques. L'exposition Universelle d'Aïchi 2005 au Japon en est un bon exemple. Toutefois, il n'y a pas que la nature et les fondements des institutions muséales qui ont changé, mais aussi leur emplacement et leur forme. En effet, certains musées ont opté pour l'innovation technologique, en présentant leurs expositions uniquement dans un monde virtuel. [...]
[...] Les œuvres d'une ribambelle d'artistes innovateurs se retrouvent dans la base de données du CR+D; la complémentarité institutionnelle prend donc ici de son importance. Le CR+D ne présente pas les œuvres au public; il les archive. Le Musée d'art contemporain ou encore la Wood Street Gallery de Pittsburgh, eux, peuvent faire de la présentation et de la préservation des œuvres. C'est avec cette façon de faire que les œuvres de Thomas McIntosh ont été présentées au public. En conclusion, la fondation et son CR+D mettent une multitude d'efforts pour augmenter le rayonnement de l'organisation tant au niveau national qu'international avec les ententes bilatérales signées avec les institutions muséales et académiques; la recherche subventionnée devient un facteur de développement intéressant pour la fondation, et accentue la fonction muséale de recherche (éducation et médiation) par rapport à sa fonction de diffusion. [...]
[...] Analyse du centre de recherche et de documentation de la fondation Daniel Langlois pour l'art, la science et la technologie Le domaine des arts au Québec n'est plus ce qu'il était il y a 30 ans. Suivant la transformation des sociétés, le monde des arts québécois est passé du conservatisme religieux, à un art épanoui tel que nous le connaissons aujourd'hui. En fait, le domaine artistique (moderne) au Québec est reconnu depuis peu. C'est avec la révolution tranquille et le manifeste signé par plusieurs artistes qu'émergea un réel courant innovateur. [...]
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