Vols à main armée, demandes de rançons, courses poursuites et agents infiltrés : les vols d'oeuvres d'art n'ont rien à envier aux plus célèbres braquages des films hollywoodiens. Mais qui se cache derrière ces vols ? A qui profite le trafic des oeuvres d'art ?
On dit que le trafic illicite des biens culturels est classé juste après le trafic de drogues et le trafic d'armes. Cependant, il est très difficile d'avoir une idée très précise de l'importance du vol des oeuvres d'art dans le monde à cause du manque de statistiques en la matière (les vols sont classés par circonstances du vol : vol à main armée, avec effraction, etc. plutôt que par nature de l'objet volé) (...)
[...] Les ressortissants des pays membres d'interpol peuvent accéder à une base de données en ligne ainsi qu'à un cd rom qui recense les objets culturels volés, aussi bien ceux qui demeurent non trouvés que ceux découverts lors d'enquêtes et dont les propriétaires ne se sont pas manifestés ( au total). En France, ce sont la brigade de répression du banditisme et l'Office Central de lutte contre les trafics de Biens Culturels qui sont chargés d'enquêter sur les vols comme celui des statuettes du quai Branly (arts premiers) en août. La photothèque nationale d'objets volés est nommée treima. Elle a été créee en 1985 et permet à la police de reconnaître avec certitude un objet volé et donc d'agir immédiatement. [...]
[...] Le ministère de la culture et de la communication à fait un important travail de recensement du patrimoine français, afin de mieux le protéger et de l'identifier en cas de vol. Cela se traduit par l'archivage de objets et par leur numérisation dans une base de données nommée palissy Il a également fait un travail de sécurisation des monuments historiques. La législation change également. Jusqu'en 1998, voler un Picasso ou une Citroën Picasso, c'était pour la justice du pareil au même. Le code pénal prévoit de 3 à 5 ans d'emprisonnement et à euros d'amende pour le vol. [...]
[...] Le recel est puni de 5 à 10 ans d'emprisonnement et de à euros d'amende. En dix ans, on est passé, dans l'Hexagone, d'environ 8000 vols à un peu plus de 2000. [...]
[...] Cependant, il est très difficile d'avoir une idée très précise de l'importance du vol des œuvres d'art dans le monde à cause du manque de statistiques en la matière (les vols sont classés par circonstances du vol : vol à main armée, avec effraction, etc. plutôt que par nature de l'objet volé). Les pays les plus touchés par ces vols sont la France, la Pologne, la Russie, l'Allemagne et l'Italie. Ceux-ci frappent les particuliers dans la majorité des cas, mais les musées et lieux de cultes sont aussi des cibles privilégiées. [...]
[...] Acheté aux enchères à Drouot en 1941par le musée de Linz pour RM. En fait, le trafic d'objets d'art est malheureusement souvent lié au dépérissement d'un pays. En effet, on peut citer comme exemple le fait qu'environ des œuvres du musée de Kaboul ont été dérobées et 15.000 pièces sont manquantes à Bagdad. Moins les musées sont riches et protégés, plus ils sont facilement pillés ; les conflits armés profitent donc à la destruction du patrimoine. Mais il arrive aussi que certains tableaux de maîtres servent de monnaie d'échange dans le trafic de drogue. [...]
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