Son histoire est d'ailleurs très bien expliquée dans les salles du musée consacrées à l'histoire du Louvre. On peut encore y voir le donjon de Philippe Auguste. C'est en effet au XIIe siècle, vers 1190, que le roi fait construire un château fort en bordure de Seine flanqué de tours circulaires, aux portes de Paris.
Du XIIe siècle au XIVe siècle, Paris déborde à l'extérieur de ses murailles du XIIe siècle et il est grand temps d'en élever de nouvelles afin de protéger les faubourgs, les quartiers qui se sont développés aux alentours. C'est le prévôt des marchands de Paris qui commence à édifier un rempart de terre vers 1350 ; celui-ci sera repris par le roi Charles V. L'enceinte est encore visible dans le Carrousel du Louvre, en bas des escaliers. Le Louvre se retrouve donc sans portée défensive réelle, car lui-même à l'intérieur des murs. La forteresse devient peu à peu, avec la fin du Moyen Âge et les débuts de la Renaissance une résidence royale plus qu'autre chose. Il faut donc imaginer à cette époque un rempart, avec d'un côté la ville, densément peuplée, de l'autre la campagne, et un château-cour (un château presque carré avec 4 ailes et une cour à l'intérieur) derrière la pyramide. (...)
[...] Mais en 1826, elle est rebaptisée place Louis XVI avant de redevenir place de la Concorde en 1830. Une année plus tard, le vice-roi d'Egypte Méhémet Ali offre deux obélisques du temple de Louxor à Thèbes à la France. Le premier arrive en 1833, et est érigé par Louis Philippe sur la place. Il ne rappelle aucun événement politique dans son nouveau contexte spectateurs assistent à l'événement. L'obélisque mesure 27m et date du 13e siècle avant notre ère. Il pèse 227 t. [...]
[...] En 1870, pour la première fois, les palais des Tuileries et du Louvre forment un seul vaste ensemble. - Le Jeu de Paume En 1861 le bâtiment du Jeu de Paume est construit pour servir de gymnase au prince impérial, le fils de Napoléon III et d'Eugénie. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'édifice est réquisitionné afin d'abriter les œuvres d'art confisquées aux Juifs. C'est une femme de courage, Rosa Valland, en poste dans le bâtiment, qui a contribué à restituer les œuvres spoliées, grâce à un inventaire méticuleux, qu'elle transmet à la Résistance. [...]
[...] - Les chalets-restaurants - Chalet Le Reale - Le Véry Les 4 chalets, qui font aujourd'hui tant le bonheur des touristes que des Parisiens qui s'y arrêtent le temps d'une pause, sont les avatars modernes des anciens cafés qui existaient déjà dans le jardin. Là aussi, chaque nom de chalet a une histoire. L'Empire voit la création du Véry en 1805. Il se trouvait alors sur l'esplanade des Feuillants. La buvette devint un franc succès auprès des hauts fonctionnaires, généraux et maréchaux. Le Véry d'origine fut détruit en 1817 puis reconstruit plus tard à un emplacement différent. Il y a quelques années, le café a été racheté et a changé de nom, il se nomme aujourd'hui le Reale. [...]
[...] De nombreux noms dans Paris témoignent ainsi de l'histoire, certains sont en revanche bien postérieurs. En étudiant les anciennes cartes de Paris, mais cela peut être étendu à toute la France, on peut ainsi différencier les vrais noms tels que le Châtelet, qui est une sorte de porte fortifiée qui se trouvait à l'emplacement du Châtelet, les faubourgs tels que le faubourg Saint-Germain, le faubourg Saint-Honoré, les Fossés Saint-Antoine etc. des faux noms les noms donnés plus tard comme la rue des Pyramides, qui ne rappelle pas la présence d'une pyramide ici mais la bataille des Pyramides, tout comme Tolbiac ou Ulm - Informations générales sur le jardin actuel Tout ceci est important pour comprendre notre cher jardin. [...]
[...] La reine choisit l'architecte Philibert Delorme pour dessiner les plans de son nouveau palais, qu'elle veut à la mode. Ce sera donc un palais Renaissance (à la façon des palais florentins de son enfance), et non un château fort. Toutefois, les plans initiaux ne seront pas suivis, ils étaient trop ambitieux. Une seule aile est finalement édifiée, elle mesure tout de même plus de 200m de long. Le château comporte un pavillon central dit pavillon de l'Horloge. Faute de moyens ou à cause d'une malédiction, la reine ne souhaite plus habiter ici et elle stoppe le projet avant son achèvement. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture