Dans l'amour de l'art, Bourdieu réalise une enquête de sociologie sur les musées d'art contemporain et leur public. Il analyse le comportement du public face aux musées. Cette enquête est réalisée dans 150 musées. Les statistiques révèlent que l'accès aux œuvres culturelles est le privilège de la classe cultivée avec 45% de visiteurs issus de classe supérieure. L'enseignement, l'éducation développent donc la culture et la curiosité de l'art. Ainsi, l'école crée un besoin culturel. On peut alors se demander : comment appréhende-t-on les œuvres quand on est dépourvu de culture ? On les aborde avec sa sensibilité, assez proche des domaines des opinions.
De plus, la sensibilité est une notion ambiguë car la sensibilité semble nous dispenser de la réflexion alors qu'on pourrait penser que la sensibilité s'éduque.
[...] 2e argument : si le but de l'art est d'imiter la nature, alors on peut affirmer qu'il n'y parviendra jamais. De plus, l'œuvre qui imiterait la nature ressemblerait à un vers essayant d'imiter un éléphant L'illusion que l'art peut donner ne va tromper qu'un sens. La seule satisfaction que peut donner l'imitation de la nature est une satisfaction personnelle de l'artiste, qui prouve une certaine maîtrise technique. 3e argument : lorsque l'œuvre d'art est une parfaite imitation de la nature, elle risque d'emmener un sentiment de dégoût de nausée ! [...]
[...] Rapport entre l'art et le visible, la nature, le modèle, ce qu'on pourrait qualifier de réalité H1 : reproduction (=présupposé du sens commun) H2 : réalisation, fait exister D'OU VIENT L'AMOUR DE L'ART Dans l'amour de l'art, Bourdieu réalise une enquête de sociologie sur les musées d'art contemporain et Pierre leur public. Il analyse le comportement du public face Bourdieu aux musées. Cette enquête est réalisée dans - 2002 musées. Les statistiques révèlent que l'accès aux Sociologue œuvres culturelles est le privilège de la classe cultivée avec 45% de visiteurs issus de classe supérieure. [...]
[...] Déjà, dans la République, Platon définit l'œuvre d'art comme étant une copie de copie Pour Platon, le premier modèle est l'Idée, la chose matérielle est, elle, une copie de l'Idée et la peinture fait par l'artiste (de la chose naturelle) est donc une copie de copie L'œuvre d'art n'est que mensonge et illusion. Platon ne vise pas ! ! la peinture mais une autre forme d'art, la poésie. Les poètes écrivent les mythes et les véhiculent. ! Kosuth, "one and three chairs" A l'époque de Platon, l'œuvre d'art imite la nature et l'idée qu'elle puisse être autre chose n'existe pas. Il faudra attendre longtemps pour que l'œuvre d'art se distingue de l'imitation. ! ! ! ! [...]
[...] Le jugement esthétique ne porte quant à lui que sur l'esthétique de l'objet. Le jugement de goût est désintéressé : le plaisir esthétique n'est pas la satisfaction d'une tendance biologique. Je n'ai aucun intérêt à la satisfaction de mes sens à la contemplation d'un œuvre. Il faut comprendre la distinction que fait Kant entre l'agréable, qui procure un plaisir sensible, et le beau qui est désintéressé. L'agréable est une notion personnelle, subjective. Dans le domaine de l'agréable, on admet que nos opinions sont différentes. [...]
[...] C'est pour cela que seul l'Homme est capable de ce jugement de goût. Anatole France a dit le petit chien de Mr Bergeret ne regardait jamais le bleu du ciel, incomestible Nous pouvons donc porter, y compris sur des objets religieux, des jugements esthétiques et non religieux. Malraux fait remarquer que les valeurs esthétiques sont entrées dans le monde le jour où cessant d'opposer la statue du vrai Dieu à celle de idole on a su admirer deux statues . Pour voir la valeur esthétique d'un objet, il faut dépasser le jugement. [...]
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