Le siècle des Lumières commence le premier septembre 1715, date symbolique, celle de la mort de Louis XIV à Versailles. Les Lumières, c'est la Raison humaine au service de la Liberté contre l'absolutisme et l'éclat d'une civilisation brillante dont les arts rayonnent en Europe. Les oeuvres françaises sont très demandées à l'étranger, les Européens adorent. Ce sont aussi les lumières de la pensée critique, luttant contre l'obscurantisme dont les préjugés et l'injustice sont les sombres manifestations. Le siècle se finit avec la Révolution. Entre les deux, en France, il y a une grande évolution de l'économie, de la société, des mentalités. L'évolution est mal mesurée et mal maîtrisée par le pouvoir monarchique qui n'a pas su s'adapter. Les philosophes des Lumières ont senti, éclairé, favorisé cette métamorphose en contestant les bases politiques et idéologiques de l'ancien monde, en inventant les valeurs d'un monde nouveau. Les arts reflètent ces évolutions (...)
[...] Les personnages sont graves comme des objets. Les traits sont inexpressifs, immobiles, les corps compacts. Il n'y a pas de différence avec une nature morte. Le tableau est offert à Louis XV en novembre 1740 lors d'une entrevue au château de Versailles. Il peint également La Tabagie en 1737, conservée au Musée du Louvre. C'est le nécessaire pour fumer, en bois de palissandre lui appartenant. On le sait grâce à un inventaire après le décès de sa femme, tout comme pour la fontaine de cuivre. [...]
[...] Il retourne à Grasse en 1790 pour des raisons de santé. Il illustre les Contes de La Fontaine publiés en 1795 mais n'achève pas les dessins. Il ne peint presque plus. Avec la Révolution, il a perdu presque toute sa clientèle ; il fait alors une carrière administrative : il est conservateur du Musée du Louvre qui a ouvert en 1793. En 1797, il perd son poste car en désaccord idéologique avec des supérieurs. Il meurt en 1806 dans l'oubli. [...]
[...] On ne comprend pas . c'est une énigme. On note le charme et la poésie du personnage qui nous regarde, avec une expression bizarre, hébété ou mélancolique, rêveur, impénétrable, émouvant dans son isolement. Le costume de satin est un gros morceau de peinture, assez joli. Il a aussi peint L'Indifférent et La Fillette, tous deux pendants. Il a aussi peint L'amour au théâtre italien, un de ses rares nocturnes. Egalement le Mezzetin, conservé à NY et extrait de la commedia dell'arte. [...]
[...] Le peintre aborde aussi ici le thème de la danse avec le couple dansant le menuet et la musique. III. La carrière académique Avec ce tableau, Watteau entre à l'Académie en 1717 : c'est le Pèlerinage à l'île de Cythère, conservé au Musée du Louvre. Les morceaux de réception sont publics et appartenaient donc au Louvre où ils sont toujours conservés. Watteau entre à l'Académie le 18 aout 1717. Gillot a voté en sa faveur. Le procès verbal établi à l'Ecole des Beaux arts montre que le titre est barré et remplacé par Une fête galante L'Académie a accepté un tableau relevant d'un genre nouveau. [...]
[...] David peint beaucoup d'exemples célèbres de vertu qui ont vécu avant la Révolution qui se sont distingués par le fait de placer le devoir au- dessus des passions. C'est une conduite exemplaire. Il traite aussi des sujets sur un mode plus plaisant : Les amours de Pâris et d'Hélène. Cela témoigne de la tendance anacréontique, du poète Anacréon. Cela met en scène des amours sans l'antiquité et la Nature généralement. David participe à la Révolution appartient au club des Jacobins et est député à la convention ; c'est un régicide. Il s'exile au début XIXe siècle à Bruxelles. [...]
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