Verre oriental, verre antique, verre du haut Moyen Âge, verre olive, verre jaunâtre, verre bleuté, refusion du verre, sable, fondant sodique
Le verre brut est produit dans des ateliers primaires de la Méditerranée orientale dont plusieurs zones se situent dans le Proche-Orient tel l'Israël et l'Égypte (figure 2). Le verre brut est ensuite importé et transformé en produits manufacturés dans des ateliers secondaires occidentaux. Le verre antique est élaboré grâce à deux constituants de bases qui sont le sable et un fondant sodique d'origine minérale appelé le natron (figure 3) et qui provient des lacs de la région du Wadi Natrun. Du IVe au VIIIe siècle on note en parallèle une évolution des formes, mais aussi des modifications dans la teinte des verres.
[...] L'artisan verrier occidental est alors en mesure d'assurer toute la fabrication du verre à partir des matières premières locales. L'accès aux matières premières tel le sable et au combustible demeurera cependant le déterminant principal de l'installation des verreries qui s'éloigneront de la périphérie des villes[4]. De plus, les verriers ont été capables de s'adapter à des sables très divers, imposés sans doute par les disponibilités locales. VI. Les ateliers occidentaux de verre Au cours du temps, la dépendance des ateliers occidentaux vis-à-vis des ateliers primaires et des circuits commerciaux de Méditerranée orientale s'est probablement un peu relâchée, grâce à des possibilités d'approvisionnement offertes par la refusion du verre brisé. [...]
[...] Les origines orientales du verre antique et du haut Moyen Âge Le verre brut est produit dans des ateliers primaires de la Méditerranée orientale dont plusieurs zones se situent dans le Proche-Orient tel l'Israël et l'Égypte (figure 2). Le verre brut est ensuite importé et transformé en produits manufacturés dans des ateliers secondaires occidentaux. Le verre antique est élaboré grâce à deux constituants de bases qui sont le sable et un fondant sodique[1] d'origine minérale appelé le natron (figure et qui provient des lacs de la région du Wadi Natrun[3]. [...]
[...] Cette série correspond aux verreries principalement en usage dans les décennies centrales du VIe siècle, mais qui se trouve déjà présente au début de ce siècle et durant le VIIe siècle ? On retrouve principalement des verres à tiges (figure et des lampes coniques. Il est très répandu sur le pourtour de la Méditerranée et plus précisément dans les mêmes lieux que le verre olive. On a retrouvé dans le midi méditerranéen, deux ateliers secondaires de ce verre brut qui sont dans le Languedoc et à Marseille. [...]
[...] Cette série correspond aux derniers verres au natron. En effet, un changement important de la fabrication du verre intervient sans doute à la fin du IXe siècle ou au Xe siècle. On y trouve des traces de plomb, d'antimoine et de cuivre plus important. Ces caractéristiques trahissent des refusions importantes. IV. L'apport de verre Jusqu'au VIIe siècle, l'apport de verre brut en provenance de l'Égypte et des côtes syro-palestiniennes est abondant donc ils ne sont pas tenus au ramassage systématique de la vaisselle brisée. [...]
[...] [2]Le natron est un carbonate naturel de sodium se rencontrant à l'état naturel dans les terrains désertiques des pays chauds ou dans certaines eaux, servant à la fabrication du verre. [3]Wadi Natrun est une vallée aride située dans le désert occidental de l'Égypte. [4]FOY, D. PICON, M. « L'origine du verre en Méditerranée occidentale » » à la fin de l'Antiquité et dans le haut Moyen Âge », La Méditerranée et le monde mérovingien : témoins archéologiques BAP Supplément 3 Éditions de l'APA p. 99-110. [5]FOY, D. NENNA, M-D. [...]
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