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Appelés officiellement "maison de France", les Capétiens sont des descendants des robertiens,
originaires des bords du Rhin. Hugues Ier dit Hugues Capet est sacré en juillet 987, avec le
soutien actif d'Adalbéron, archevêque de Reims. La société féodale est d'ores et déjà en place : le roi n'est le vassal de personne (Rex francorum imperator est in suo regno) mais tous lui doivent hommage, y compris le duc de Normandie devenu roi d'Angleterre après la bataille de
Hastings en 1066. Il est courant, jusqu'à Philippe Auguste, de faire élire et couronner roi le fils du
vivant du père ; la légitimité dynastique est ensuite définitivement installée. D'autre part, ils
affirment le caractère sacré de la monarchie en s'appuyant sur le soutien du clergé (Suger...) et
en perpétrant le sacre à Reims.
Louis VII contribue au prestige de la dynastie en participant à la seconde croisade. Son ex-femme Aliénor se remarie avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et bientôt roi d'Angleterre qui, en 1180, domine un tiers du royaume de France. Reconquérir ces territoires sera l'objectif principal du règne de Philippe Auguste. Grâce à la mort de Richard Coeur de Lion en 1199, il conquiert entre 1202 et 1205 la Normandie, le Maine, l'Anjou et le Nord du Poitou. Les triomphes se succèdent et Philippe II hérite du surnom romain d'Auguste. Son fils Louis VIII continuera la lutte contre les Plantagenêtset les Cathares, et c'est sous son petit-fils Louis IX que le Languedoc sera définitivement annexé et la paix avec les Plantagenêt signée. Sur le plan intérieur, Philippe Auguste charge des fonctionnaires royaux, les baillis, d'administrer le domaine royal. Il fait construire de nouveaux remparts autour de Paris, paver la ville et édifier la forteresse du Louvre.
Louis IX (plus connu sous le nom de Saint-Louis) est un grand administrateur, ami des contre-pouvoirs face aux nobles : il développe les ordres mendiants et protège les cisterciens face aux clunisiens, développe la justice royale et crée la curia regis, le parlement (...)
[...] Hugues Ier dit Hugues Capet est sacré en juillet 987, avec le soutien actif d'Adalbéron, archevêque de Reims. La société féodale est d'ores et déjà en place : le roi n'est le vassal de personne (Rex francorum imperator est in suo regno) mais tous lui doivent hommage, y compris le duc de Normandie devenu roi d'Angleterre après la bataille de Hastings en 1066. Il est courant, jusqu'à Philippe Auguste, de faire élire et couronner roi le fils du vivant du père ; la légitimité dynastique est ensuite définitivement installée. [...]
[...] A l'époque carolingienne, c'est un comte qui règne sur Paris (future dynastie capétienne). Le pouvoir royal est peu représenté et les invasions normandes (vikings) vont faire décliner la population parisienne à la fin du IX°. Aux alentours de l'an 1000, on agrandit les fortifications et accomplit d'importants travaux dans l'enceinte de l'ancien palais de l'île de la Cité. A l'intérieur de l'enceinte gallo-romaine, on construit notamment la salle du Roi (aula). Il faut ensuite attendre Louis VI, en 1120, pour mettre en place la Grosse tour aujourd'hui disparue. [...]
[...] Les trois autres accueillent les domestiques et les militaires. Le simple pavillon de chasse aménagé par Louis VII vers 1150 devient au XIII° siècle un manoir que font édifier Philippe Auguste et Saint-Louis. Au Moyen-Age, elle accueille aussi les mariages de Philippe III et Philippe le Bel ; Louis Philippe V et Charles IV y meurent, et Charles V y naît. Il en fait sa résidence, le siège de son gouvernement et de son administration. Par ailleurs, après le transfert des reliques de la couronne d'épine à la Sainte-Chapelle de Paris, une nouvelle Sainte-Chapelle de Vincennes fut édifiée par Raymond du Temple à partir de 1379. [...]
[...] Dans la cathédrale des Doms est aussi intervenu son maître Simone Martini, mort peu après. La Chambre du Cerf (scènes bucoliques et profanes) pourrait être l'œuvre de Robin de Romans. [...]
[...] Quant aux portes, elles étaient elles aussi chanfreinées. Dans les villes médiévales, seuls châteaux et palais possédaient des portes charretières, habituellement fortifiées ; les habitations n'avaient toujours que des portes d'allée pour piéton. Au siècle, les baies d'entrée (très rares d'ailleurs) ne consistent qu'en deux jambages avec un arc plein cintre en petit appareil, similaires aux petites portes d'églises de Touraine ou du Poitou par exemple. Les charpentes sont généralement en chêne ou en orme et peuvent même être richement ouvragées. [...]
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