Histoire, l'art, textes
Platon 427-347 av J-C
=n'affirme pas que le beau est l'essence de l'art
=dans le Philèbe, il nie que la beauté absolu ne saurait résider dans des formes géométriques pures…
=la beauté n'est qu'abstraction
=art n'est qu'un simulacre, donc condamnable du point de vue ontologique= la République
=simple représentation fausse et inerte d'une réalité vraie
=indulgence car plaisir qu'elle procure
=protéger la cité par interdiction de liberté esthétique qui pourrait ébranler les fondements de la société
[...] +pale+clair =traduit en couler tient compte des différences de couleur selon la distance des objets par rapport au spectateur =De Vinci (1452-1519) un des 1er De Vinci =l'artiste ne saurait se dissoudre en dieu : lui même une sorte de dieu, car loin d'imité la nature il la connait en vertu inventé par l'intelligence humaine =traité de la peinture 1490 illustre les méditations sur les moyens de la peinture en tant qu'intelligence humaine =un des premiers à penser le problème de l'intégration du paysage au tableau : par l'infiniment petit à l'infiniment grand, en suggérant des atmosphères d'espèce grâce à la technique du sfumato =sfumato : technique de peinture à l'huile qui consiste à adoucir les formes et les contours, le plus souvent dans la perspective aérienne =accentue l'impression d'espace par l'intermédiaire de couleur adouci voir flou =prône le juste milieu qui devient possible avec cette technique =rendre compte du mouvement =il préconise le premier la technique de l'ébauche =délivrer la peinture de la dureté de style: contour trop précis =pour lui, figure et fond doivent se confondre dans leur limite, sans aucun contraste ou le moins possible =la première ébauche juste quelque partir d'ombre, qui exprime un sombre sentiment mystique =lecture des carnets de Léonard de Vinci Giorgio Vasari (1511-1574) : =considéré comme l'inventeur de l'histoire de l'art : comme au bon et mauvais sens du terme =architecte, peintre, collectionneur, au temps des Médicis =connu pour sa théorie et ses livres : les vies des meilleurs peintres sculpteurs et architectes, édité en 1550 Rome/1568 réédité = donne des infos de Cimabue à fin XVI : mais bourré d'erreur =entreprise de légitimation de tous ces artistes =selon lui, l'art s'accomplie selon un cheminement progressive vers une perfection =s'inscrit dans l'idéalisme historique =le peintre s'approche de la réalité par son art, plus il fait illusion, plus il est louable =concept d'illusionniste est ici sous-jacent =plus il est proche de la réalité au plus c'est un peintre de qualité =vision de l'art réduite à l'évolution jusqu'à un sommet inatteignable =jugement basé sur préjugé de son époque =il tire de son observation : enseignement général =il ne sert à rien pour un artiste de s'évertuer à dépasser un maitre =chaque artiste doit trouver sa voie =il réalise d'abord une glorification de la ville de Florence=comme s'il s'agissait de tout les arts d'Europe =indiscuté pendant longtemps =Winckelmann critique ces acquis : tente de séparé l'objet du savoir de l'expérience du sujet connaissant Mardi 28 sept.-10 Nicolas Poussin (1594-1665) : peintre classique =ne fit qu'entamer un traité, qu'il laissa inachevé =reprend les préoccupations de son époque =l'ordre, la clarté, la simplicité : classicisme =fait un séjour à Rome =idée de la vérité du milieu universelle =peinture apparait comme une synthèse de la nature, de l'histoire et du mythe =paysage=plus grand que dans la plupart des tableaux =XVII : une nouvelle époque commence une nouvelle peinture =c'est plus une enquête sur homme roi mais sur univers d'abord et l'être humain =s'inspire toujours sur les canons de l'antiquité : notamment sur la figure humaine =pour lui l'être humain est aussi un individu qui possède le pouvoir d'appréhender la nature =peinture, son sujet : l'action de l'homme =il faut que le sujet soit noble, d'où les scènes héroïques, bibliques et mythologiques =son classicisme se caractérise sur une recherche de la perfection dans les formes ou dans la composition elle même =dessine souvent pour saisir les éléments corporels =un des premier à s'intéresse au paysage =son dessin plus important que la couleur =ce qui prime c'est l'ordre, la clarté, la composition, dans compo/ la ligne/ la forme/la référence à la culture antique Roger de Piles (1635-1709) =participe au débat sur la couleur=question sur importance du dessin ou de la couleur =le conflit dépasse la peinture =François Charles Lebrun (1739-1824) prône le dessin sur couleur =il n'accepte pas le clair/obscur : r dauquine =admirateur de Poussin =trouve en Philippe de Champaigne (1602-1674) les mêmes idées : influencé par le Jansénisme = la belle méthode de peindre enseigné par l'académie passe par le crayon. C'est lui qui donne forme, de lui que dépend la couleur et non l'inverse. [...]
[...] -L'art est lui même devenu philosophie. -L'écriture et parole très présent dans l'art contemporain. [...]
[...] =Peintre doit dessiner avant sur sa toile =Pietro de la Franciesca, La Flagellation du Christ 1455 -vers fin XVème, plus proche du problème de la couleur : perspective aérienne ou atmosphérique =du à l'épaisseur de la masse d'air entre l'objet regardé et le spectateur =joue sur la peinture de paysage =les éléments plus proche du spectateur +foncé +vive = . éloigné . [...]
[...] =l'art pour lui est un moyen de connaitre et la peinture est la connaissance de la nature en perspective =l'image, pour lui, doit donner l'illusion d'une profondeur : la sensation d'une 3eme dimension = à la Renaissance, l'illusionnisme s'impose comme esthétique dominante pendant 4 siècles =l'Europe se lance dans l'exploration méthodique du monde : la réalité environnant devient la réalité de la peinture =en posant la peinture comme une enquête, met au centre le principe théorique d'une fidélité du monde visible : il faut qu'il y est précision, reproduction =un tableau est réussi quand il ressemble à s'y méprendre à la réalité : une fenêtre ouverte sur le monde =dans De Pictura : une fenêtre ouverte par laquelle on puisse déterminer l'histoire =Historia : il s'agit d'un des concepts majeurs du De Pictura =est l'objet même de la peinture qui résulte d'une intervention : doit faire l'objet d'une narration =le programme réaliste d'Alberti exige que la peinture montre et raconte =pour lui au XVème, la fonction du peintre consiste à circonscrire et à peindre sur un tableau ou mur donné au moyen de ligne et de couleur la surface visible de tout espèce de corps =Alberti et ses contemporains vont mettre en place et affiner la technique de la perspective linéaire =il faut faire oublier qu'il s'agit de surface plane et de donner l'illusion d'une fausse profondeur -Perspective : art de donner l'impression d'une profondeur, cela implique donc un certain réalisme dans la figuration, mais réalisme de l'apparence perspectives : -linéaire, par Souriau vocabulaire d'esthétique : la surface est structuré à partir d'un système de point de fuite, vers lequel converge des lignes de fuite. [...]
[...] -L'artiste doit-il copier le réel ? -Quelle autre fonction de l'art peut-on proposer ? [...]
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