Pour s'approprier la couleur, le peintre a dû combattre deux antagonismes puissants : l'intellect et la nature.
Kandinsky, 1925, décrit un schéma de l'histoire de l'art : « D'abord la forme (dessin et sculpture) puis la couleur. » Cet ordre chronologique donné à la forme sur la couleur, a souvent été donné comme hiérarchie. C'est le règne du dessin et la soumission de la couleur. Le classicisme a posé cette supériorité absolue en s'appuyant sur la supériorité du domaine spirituel face au domaine matériel, car le dessin s'adresserait à des facultés supérieures.
- La couleur est du corps, elle ne rend compte que de l'éphémère, du contagent. Elle est de l'ordre du sensible. Elle est apparence et image.
- Le dessin donne accès à l'âme, à l'éternel. Il est de l'ordre de l'intelligible. Il est idée et verbe.
A l'époque classique, le travail du peintre se sépare en trois : l'invention, le dessin puis le coloris. (...)
[...] Dans les années 70, la couleur est l'objet premier. Ils étudient la modification par la lumière. On est dans la sensation directe et spontanée de la nature par la transcription immédiate = peintre du motif (capter les tremblements de la lumière dans l'instant). Monet, Impression soleil levant La forme est dissolue. La peinture est gestuelle. Les tons froids (bleu, vert) s'opposent à la tonique orangée du soleil. Un critique parlera d'impressionnisme B. Néo-impressionnisme Fin du XIX° siècle : néo-impressionnisme ou divisionnisme 1899, Paul Signac, D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme : il tire le maximum des possibilités de son époque ; les impressionnistes gagnent en luminosité et en couleur pure Seuat est un scientifique des mélanges optiques (maximum de luminosité et de coloration). [...]
[...] Johannes Itten D'analogie C'est l'agencement de de tons ou de nuances d'une même couleur. Il favorise l'unité et l'harmonie d'une composition. De complémentaires à 2 tons Voir flèche rose sur le dessin. Ce sont deux couleurs diamétralement opposées qui contrastent beaucoup. De complémentaires à 3 tons Voir triangle cyan. On associe une couleur avec les 2 adjacentes à sa complémentaire. Harmonie à 3 tons Voir triangle blanc couleurs forment un triangle équilatéral sur le cercle chromatique. Harmonie à 4 tons Voir rectangle jaune. Un rectangle dans le cercle touche 4 couleurs. [...]
[...] Les couelurs influencent notre psychisme . nous rendent gais ou tristes. Johann von Goethe Signifiez la mer avec du bleu le plus intense possible, mais elle peut aussi être verte, orange ou rouge. (rouge cf. Nicolas de Stael) III- THEORIES A. Johann Wolfgang von Goethe, 1749-1832 J. G. Herbert influence Goethe: il exalte le génie populaire contre l'idéal classique : Traité de la couleur, il a besoin de comprendre la nécessité des harmonies de couleur.Pourquoi la lumière joue-t-elle un rôle important ? [...]
[...] Influence de l'éclairage sur les couleurs Tons et teintes varient selon la lumière. Le soleil offre un maximum d'éclat. Il s'ajoute à la clareté voire à la chaleur (jaune-roue). C'est aussi un faire-valoir. Dans un intérieur ou à l'ombre, l'ensemble change de caractère : refroidissement, assourdissement des couleurs . Une lampe dans une pénombre : les jaunes pâlissent, les rouges tendent vers l'orangé et les couleurs froides vers le gris. Il est prudent de veiller à ces altérations de la couleur par la lumière éclairante et donc, de transposer les teintes en fonction de l'éclairage. [...]
[...] La juxtaposition de deux couleurs fait perdre ce qu'elles ont d'analogue. La loi du contraste des couleurs est l'inverse du principe des mélanges des couleurs : Rouge mêlé au vert : jaune-orangé Bleu mêlé au vert : violet Si le jaune, mêlé au bleu, donne du vert et s'il perd de l'orangé, il perd donc aussi du bleu. Et si le bleu perd du violet, il perd du jaune. C'est le phénomène inverse du mélange des deux couleurs bleu et jaune. [...]
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