Art médiéval, royaumes barbares, art espagnol, art en Lombardie, France, enluminure, moyen âge, XIIIe siècle, VIe siècle
Art des Royaumes Barbares
467 : chute de l'empire Romain, c'est le début du Moyen-Age.
Dès le 3e siècle, il y a de grands mouvements de populations dites barbares ; elles arrivent et s'installent en Europe Occidental.
La chute de l'empire Romain entraînera comme effets le morcellement du territoire en plusieurs royaumes :
- Wisigoths en Espagne au début du 6e siècle
- Lombards en Italie, après avoir chassé les Byzantis
- Saxons et Angles en Grande-Bretagne
- Francs en Gaule Romaine, fin du 5e siècle. Le premier roi catholique Barbare : Clovis, baptisé à Reims en 496.
Dès le 6e siècle, on assiste à une unité spirituelle et culturelle, mais aussi à des courants d'évangélisation. Cela permet et assure la fusion des deux mondes (l'un fortement romanisé, l'autre des peuplades barbares).
[...] C'est un des nombreux exemples d'échange de livres entre Rome et les îles Anglo-Saxon. Un codex : ouvrage formé à partir d'un ensemble de cahiers, qui sont eux-mêmes une ou plusieurs feuilles pliées en deux puis cousues. (Codex Amiatinus Esdras, personnage occupait à travailler sur la rédaction de la Bible. Cette production, au début c'était du recopiage, puis à la suite, cela devient de la création. C'est un phénomène de conjonction ou de mise en parallèle de deux traditions différentes : romaine et locale (qui ne c'est pour l'instant fait voir que dans l'orfèvrerie). [...]
[...] Il manque la fin de ces deux carrés : cette dalle n'était pas faite pour cette base. Elle avait était faite pour une chancelle (ancêtre du jubé) Un oiseau et une inscription : c'est Saint Jean représenté par l'Aigle. Inscription et un bovin : c'est Saint Luc représenté par un bœuf ou un taureau. Décors végétaux Le tétra morphe qui symbolise les 4 Evangélistes. Relief semi plat, pas saillant ; relief existe par creusement du fond. Le cadre est fait de tresses. [...]
[...] Détail du Christ : Christ dans une mandorle, il est seul avec un nimbe crucifère, c'est-à-dire une auréole avec les marques de la croix. Or si on voit cette nimbe c'est obligatoirement le Christ. La mandorle est souvent de forme d'amande. L'autel est doté de deux plaques latérales. La rencontre des deux cousines, Marie et Elisabeth, toutes les deux enceintes, qui s'embrassent. Peu de profondeur, dépourvu de relief, visage identique (pour homme, femme ou Saint). Pas de style naturalisme, rupture avec l'Antiquité. Disproportion entre les mains et les pieds. C'est la rencontre de la Visitation. La scène se déroule devant la maison d'Elisabeth. [...]
[...] Elle abrite un ou des tombeaux et/ou une relique de Saint. Celle-ci est voûtée d'arête. Elle comporte trois vaisseaux, des chapiteaux avec corbeilles sculptées de feuillages s'inspirant des chapiteaux antiques. Le sarcophage fut réalisé au 7e siècle, comme celui de l'évêque Agilbert, qui est sculpté et représente des personnes en orantes, et à sa tête un Christ en Majesté avec le tétra morphe (là, relief et modelé un peu plus proéminant, on le marque un peu plus et la figure a l'air un peu plus naturelle). [...]
[...] L'art dans le Royaume Franc Les Mérovingiens : 1ère dynastie des Rois Francs. Clovis est baptisé vers 496. Deuxième moitié du 6e siècle : la Gaulle est en complète indépendance politique. L'évêque est à l'origine de différentes constructions. ( Baptistère de Poitiers Construction : paléochrétienne, et remaniement important à l'époque mérovingienne. Vaste salle en plan rectangulaire, haute, se terminant par deux pignons (Nord-Sud) et au côté Est, il y a une abside à cinq pans par laquelle on accède à la salle baptismale. [...]
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