Dans cette pièce, nous sommes en présence de quatre personnages: Betty, une vieille femme jouée par un homme déguisé, Ruth, une femme entre deux âges, Nelly une jeune femme qui a de nombreuses relations avec des hommes et enfin Hervé qui change sans cesse d'emploi. Au début de la pièce, Betty est en train de faire la cuisine chez elle en attendant ses amis.
Lorsque nous sommes entrés dans la salle de spectacle, Betty était déjà sur scène et s'activait. Sur le mur à la droite de Betty, il y avait le titre de la pièce d'inscrit, Voilà. Cet aspect de la mise en scène était très intéressant puisqu'il nous permettait de nous immiscer dans la vie intime de cette femme. Le spectateur était placé en curieux qui observe ce qui se passe chez son voisin.
[...] La marque de Minyana s'imprime dans ce texte avec une dénonciation profonde et subtile des dérives de notre société moderne, mais aussi avec une pièce qui ne laisse pas sans réaction : on a l'impression de ne pas tout suivre, mais le flou dans lequel nous sommes plongés nous permet de réfléchir à la profondeur du message (un message simple, mais pourtant profond de réalité) mais aussi et surtout de repenser à nos propres soirées en famille et de trouver un moyen de comprendre l'autre et de ne plus nous intéresser qu'à nous. Cette critique, bien sûr, ne peut s'adresser à tout le monde, mais elle nous pousse, tous, à voir le monde et les comportements des autres avec un regard nouveau. On ne sort pas d'un spectacle de Minyana sans en avoir retiré quelque chose de personnel et un grand stock d'émotions. [...]
[...] "Voilà", Philippe Minyana Dans cette pièce nous sommes en présence de 4 personnages: Betty, une vieille femme jouée par un homme déguisé, Ruth, une femme entre deux âges, Nelly une jeune femme qui a de nombreuses relations avec des hommes et enfin Hervé qui change sans cesse d'emploi. Au début de la pièce, Betty est en train de faire la cuisine chez elle en attendant ses amis. Lorsque nous sommes entrés dans la salle de spectacle, Betty était déjà sur scène et s'activait. [...]
[...] Hervé et Nelly pourraient être une caricature des jeunes modernes dans le sens où ils sont instables et qu'Hervé ressemble par son habillement et par sa voix à une fille (Les habits des jeunes ne se différencient plus tellement aujourd'hui et il n'est malheureusement plus rare de confondre un garçon avec une fille. Ils ont tous les deux des cheveux longs ou courts, des pantalons, parfois même des prénoms semblables). Le décor représentait la maison de Betty. Les acteurs pouvaient soit rentrer par la porte soit par la cuisine de Betty. [...]
[...] En effet, même les inscriptions post-bac se font à partir d'Internet de nos jours ce qui suppose une quasi-obligation d'être relié à un réseau d'Internet et de posséder un ordinateur. Pour faire un parallèle avec les textes que nous avons étudiés, nous pouvons remarquer que Nelly et Arlette ont des points communs. Nelly cherche en permanence à trouver l'amour et change de compagnon en permanence. Elle a même un enfant avec l'un d'eux. Lorsqu'elle trouve enfin l'amour avec Hervé, elle est transformée, mais très vite il semble y avoir une grande désillusion. [...]
[...] Il y avait un jeu important avec la fenêtre. Tels des voisins curieux, ils passaient leur temps à regarder à la fenêtre lorsqu'ils ne savaient plus quoi faire. Comme lors d'après-midi en famille, alors qu'on se voit sans en avoir réellement envie, on cherche des moyens de s'occuper. On s'ennuie et parfois les plus vieux s'endorment d'ennui comme Betty, les autres bâillent ou regardent à la fenêtre ce qui se passe dehors, dès fois que ce soit plus intéressant. La fenêtre, c'est aussi l'ouverture sur le monde alors que l'appartement de Betty pouvait symboliser le repli sur soi, le comportement de l'être asocial (en rapport avec la dénonciation de Minyana de la société moderne). [...]
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