Sous genre, genre, littérature, littéraire, théâtre, alexandre dumas, roman, cinéma, André Bazin, oeuvre, western, valeur, diversification.
Rien n'a été plus discuté et contesté, pendant ces cinquante dernières années, dans le domaine littéraire et/ou artistique que les genres et leurs sous genres. A priori pourtant, les différences semblent évidentes ; entre le théâtre, la poésie et le roman il est très facile de faire la différence par exemple en littérature. Pareillement en cinéma où il est facile de faire la différence entre un drame, un documentaire, du burlesque, de l'horreur, du thriller... Mais à y regarder de plus près, on peut trouver des ressemblances ou même des fusions entre certains genres et sous-genres.
Les grands genres littéraires, admettent bien des subdivisions. Dans le théâtre par exemple nous pouvons retrouver la comédie, la tragédie, le drame et la farce. Mais aujourd'hui, par exemple la comédie est-elle encore un sous genre ou un genre à part entière ?
[...] Pour comprendre tout d'abord les valeurs du sous-genre, il faut pouvoir définir clairement ce qui est entendu par sous-genre. Cependant, il est difficile de définir exactement et avec certitude cette notion qui peut être vu de manières différentes. Nous pouvons voir ce terme de deux manières. D'une part, nous pouvons l'interpréter comme un genre dérivé d'un autre plus général, soit de la sous littérature ; une littérature ou un style qui n'a pas sa place en tant que genre à part entière. [...]
[...] Chaque œuvre que se soit en littérature ou en cinéma, nous offre une grande diversification des œuvres puisque chaque œuvres est dues à la personnalité de son auteur, de son empreinte ce qui provoque forcément des dérivés des genres reconnus ou établis. Le sous genre est donc de ce fait un jugement de valeur. Contrairement à la classification en biologie où en physique, les genres et les sous-genres évoluent tout le temps et se transforment en ouvrant des portes de plus en plus larges. Ce qui apparait aujourd'hui comme un genre peut se révéler sous-genre et inversement. [...]
[...] La violence et beaucoup plus présente et non justifiée comme dans Le bon, la brute et le truand de 1966. Même si les auteurs de ce type de western ne contestent pas une réelle admiration pour le western américain, ils revendiquent la volonté de s'emparer et de traduire une histoire ne leur ressemblant pas à la base. Cela provoque naturellement une subdivision dans le genre du western aujourd'hui en deux grandes parties dites les sous-genres du western. La demande du public est également un facteur non négligeable dans l'existence du sous-genre. [...]
[...] Est-ce que d'autres sous-genres suivront l'exemple de la BD ? Mais par opposition à cette vision des choses, et cette réussite, nous pouvons aussi penser que cette multiplication représente un réel danger pour l'art et la culture, on peut rendre trop violent des genres qui n'y était pas au début comme le western. Rappelons qu'au départ le « sous -» désigne une infériorité donc on dénature l'œuvre et ce n'est pas forcément positif dans le fait qu'aujourd'hui on crée pour satisfaire le public. [...]
[...] Il opte pour le mélange, la création ; il fait en effet parti des sous-genres. Certains artistes, comme Desnos, proposent quant à eux une nouvelle forme déviée d'un genre existant, comme sa complainte de Fantomas. Les valeurs que l'on peut accorder aux sous-genres peuvent, elles aussi, comme la définition être vu de la même manière. Ces sous-genres ,en perpétuelle évolution, permettent à première vue une multiplication des œuvres, qui permettent de ce fait une pluralité culturelle plus large. Cette multiplication est totalement bénéfique pour l'homme car elle permet de proposer un paysage sans limite. [...]
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