Commentaire de texte sur les héroines tragiques.
La tragédie est, au XVIIe siècle une pièce de théâtre en cinq actes, en alexandrins classiques, dont le sujet est le plus souvent emprunté à la Fable (la mythologie) ou à l'Histoire, mettant en scène des personnages illustres et représentant une action dont le but revendiqué est d'exciter la terreur et la pitié par le spectacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence.
La tragédie à l'époque classique se caractérise donc par la représentation d'illustres personnages : princes, rois, dieux ; la peinture d'événements exceptionnels mais vraisemblables : la tragédie dénoue sous nos yeux une crise dont l'issue est presque toujours sanglante car la fatalité des dieux ou des passions conduit les personnages à leur perte ; le respect des trois unités, des bienséances et de l'unité de ton : le style noble et l'alexandrin s'imposent ; enfin une finalité moralisatrice plus ou moins nette, car il s'agit de travailler à l'édification du public. Chez Racine, les péripéties sont totalement éliminées afin de laisser toute la place à une progression logique (Bérénice).
[...] Cette incertitude se manifeste par le monologue de Sabine, un personnage dérouté, il conviendra d'étudier son introspection avant que ne soit analysé le dilemme partageant la jeune femme entre les forces et les illusions de sa volonté concernant l'issue du combat. Enfin, il sera judicieux d'évoquer l'importance des Dieux aux yeux de Sabine. La tragédie de Corneille offre donc un dilemme saisissant entre l'amour et la fraternité qui oppose les sentiments et la raison. Cette situation d'impasse parsemée d'indécisions, laisse place à la seule certitude d'une issue fatale, la mort d'un des proches de Sabine. La tragédie est rendue plus intense par le tiraillement des attachements qui lie la jeune femme à chacun des hommes. [...]
[...] Il ne faut plus que chercher est-ce qu'elles toutes rebelles à la loi. Commençons par le commencement, (suis-je toujours aussi perspicace?) Bérénice, pièce en cinq actes, veut épouser Titus, hors Titus est empereur et Bérénice, une reine, les lois de Rome interdisent ce genre de mariage, Bérénice est contre, donc contre les lois de Rome, déchirés moralement les deux personnages se séparent. A la fin de l'histoire, Bérénice rentre donc chez elle. Continuons avec Electre, pièce en deux actes, est la fille de l'ancien roi assassiné par son épouse, qui après la mort de son époux gouverna avec son amant, Egisthe sur Mycènes. [...]
[...] Les héroines tragiques sont-elles rebelles? La tragédie est, au XVIIe siècle une pièce de théâtre en cinq actes, en alexandrins classiques, dont le sujet est le plus souvent emprunté à la Fable (la mythologie) ou à l'Histoire, mettant en scène des personnages illustres et représentant une action dont le but revendiqué est d'exciter la terreur et la pitié par le spectacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence. La tragédie à l'époque classique se caractérise donc par la représentation d'illustres personnages : princes, rois, dieux ; la peinture d'événements exceptionnels mais vraisemblables : la tragédie dénoue sous nos yeux une crise dont l'issue est presque toujours sanglante car la fatalité des dieux ou des passions conduit les personnages à leur perte ; le respect des trois unités, des bienséances et de l'unité de ton : le style noble et l'alexandrin s'imposent ; enfin une finalité moralisatrice plus ou moins nette, car il s'agit de travailler à l'édification du public. [...]
[...] L'œuvre se termine au moment où ils étaient sur le point de tuer Egisthe. Concluons avec Antigone, pièce en un acte, qui contre le royaume, elle refuse concrètement d'obéir aux règles. Elle les appliques en aucun cas, elle va même à leur encontre en essayant de sauver son frère à travers les gardes du royaume. A l'aide des textes vus en cours, Antigone, Horace, Bérénice . On observe qu'elles sont toutes des héroïnes tragiques, on nous pose la question sont-elles toutes rebelles contre la loi. [...]
[...] On peut conclure en affirmant que toutes les héroïnes tragiques sont des rebelles contre la loi, avec comme appui, Antigone, Anouilh ; Horace, Corneille ; Electre, Sophocle ; Bérénice, Racine. Grâce aux exemples vu ci-dessus, on observe que dans les quatre œuvres les héroïnes tragiques n'obéissent pas aux lois, elles sont contre, elles les détournent. On peut confirmer que toutes les héroïnes tragiques sont rebelles contre la loi, elle ne l'accepte pas. Elles se battent même à l'encontre de la loi pour une cause qu'elles estiment juste . [...]
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