Biographie de la vie de Van Dyck, présentation de sa vie de peintre et de graveur. Evocation des techniques du portrait et de la gravure. Commentaire d'une gravure de Van Dyck nommée l'Autoportrait.
[...] Van Dyck possède donc un lien très fort entre la gravure et la peinture. Il faut aussi noter que cette œuvre semble destinée à la gravure qui lui donne toute sa valeur. En effet, celle-ci permet de voir une représentation de Van Dyck d'une grande fraîcheur qui permet de découvrir un grand artiste du XVIIe siècle, dans une technique et un art qui est trop peu connu du grand public. C'est en partie pour cela que j'ai choisit cette œuvre qui pour moi s'inscrit totalement dans l'art du portrait et dans la gravure. [...]
[...] Dans une première étape, on utilise le berceau. Par son balancement, cet outil produit des pointillés qui sont gravés sur toute la surface du métal. On obtient ainsi un grain sur la plaque. Si on l'imprimait à ce stade, on obtiendrait un noir profond. Ensuite, on peut revenir au blanc en aplatissant la grenure à l'aide d'outils comme le grattoir et le brunissoir. En pressant plus ou moins fort, le graveur atténue ou fait disparaître les grains de la plaque. [...]
[...] Nous allons donc voir comment Van Dyck utilise la gravure pour en faire un mode de représentation sujet vivant, unique et singulier dans l'exécution de portrait. Pour répondre à cette question, nous verrons dans un premier temps la vie de Van Dyck en tant que peintre et graveur, puis nous évoquerons les techniques de la gravure et du portrait pour terminer par le commentaire de l'autoportrait de Van Dyck. I - Van Dyck peintre et graveur Van Dyck peintre Van Dyck reçoit sa première formation à Anvers dans l'atelier d'Hendrick Van Balen où il entre en 1609 à l'âge de dix ans. [...]
[...] La plaque est recouverte d'une fine couche de vernis dur, protecteur et imperméable. L'artiste dessine sur ce vernis avec une pointe, mettant le cuivre à nu. Puis il plonge la plaque dans l'acide. Les endroits découverts par la pointe seront alors mordus, plus ou moins profondément selon le temps d'immersion. Enfin, le vernis est enlevé et la plaque peut être encrée. Puisque c'est l'acide qui creuse le métal, il n'y a pas de contrainte due à la résistance de la matière. Plus les traits seront profonds, plus ils seront noirs à l'impression. [...]
[...] Difficile à manier, le burin requiert un long apprentissage. Une taille profonde donne à l'impression un noir dense, alors qu'une éraflure donne du gris. Burins La gravure à la pointe sèche Cette technique consiste à tailler directement dans la plaque de métal à l'aide d'une tige d'acier aiguisée, appelée du même nom que le procédé. Cette pointe ne creuse pas un sillon net comme le burin, mais raye et laboure le métal de façon plus irrégulière. La pointe sèche laisse sur les bords du trait des barbes de métal, qui retiennent l'encre et donnent un aspect velouté à l'impression. [...]
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