Autres arts, Hergé, Tintin, perspective cinématographique, bande dessinée, Le Secret de la Licorne page 16, Le Secret de la Licorne, capitaine Haddock, mystère, neuvième art, focalisation, ocularisations, graphiation, style graphique, composition, tressage, découpage, septième art, mise en page, visuel, textuel, ordre, durée, fréquence, théorie de Gérard Genette, flashback, monstrateur, réalisateur, scénariste
Hergé, citoyen belge et créateur de Tintin, accepte en 1940 de travailler pour le Soir. C'est dans ce quotidien que Le Secret de la Licorne est publié pour la première fois en noir et blanc en 1942. L'année suivante, il parut en couleur et édité dans un album, car son éditeur-imprimeur pensait déjà à l'avenir de la bande dessinée dès que la guerre prendra fin. La trame est celle d'un jeune reporter prénommé Tintin qui, accompagné de son chien et du capitaine Haddock, va résoudre un mystère qui est directement lié à l'ancêtre de ce dernier.
La planche qui se trouve à la page n°16 est celle qui sera utilisée lors de ce travail. Elle n'a pas été choisie au hasard, car en effet elle possède des éléments typiquement cinématographiques. Elle est un va-et-vient entre le présent et le passé. De plus, elle possède de la focalisation et diverses ocularisations.
[...] D'ailleurs ce n'est pas pour rien que le découpage a été posé en dernier dans le chapitre. Il est le pont qui permet de passer au chapitre suivant où il sera question d'appréhender la ressemblance entre le cinéma et la bande dessinée et comment cette dernière utilise les codes spécifiques de la première. Ordre - Durée - Fréquence Ces trois termes proviennent de la théorie de Gérard Genette. En ce qui concerne l'ordre, nous sommes face à une analepse ou plus communément appelées flashback : un retour en arrière dans l'histoire. [...]
[...] Le secret de la Licorne, page 16 - Hergé (1947) - La perspective cinématographique en bande dessinée Introduction Hergé, citoyen belge et créateur de Tintin accepte en 1940 de travailler pour le Soir. C'est dans ce quotidien que Le Secret de la Licorne est publié pour la première fois en noir et blanc en 1942. L'année suivante, il parut en couleur et édité dans un album, car son éditeur-imprimeur pensait déjà à l'avenir de la bande dessinée dès que la guerre prendra fin. [...]
[...] Bibliographie Corpus HERGÉ, Le secret de la Licorne, Paris ; Tournai : Casterman Ouvrage BAETENS, Jan, Formes et politique de la bande dessinée, Leuven, Peeters & Vrin EISNER, Will, Les clés de la bande dessinée. L'art séquentiel, Paris, Delcourt GAUDREAULT, André, JOST, François, Le récit cinématographique, Paris, Nathan GENETTE, Gérard, Discours du récit, Paris, Seuil GROENSTEEN, Thierry, Bande dessinée et narration, Paris, PUF GROENSTEEN, Thierry, « Le réseau et le lieu : pour une analyse des procédures de tressage iconique » in BAETENS, Jan (éd.), Time, narrative, and the fixed image, Amsterdam, Rodopi GROENSTEEN, Thierry, Système de la bande dessinée, Paris, PUF LACASSIN, Francis, Pour un neuvième art : la bande dessinée, Paris ; Genève : Slatkine METZ, Christian, Essais sur la signification au cinéma, Paris, Klincksieck MCCLOUD, Scott, L'art invisible, Paris, Delcourt PEETERS, Benoît, Hergé fils de Tintin, Paris, Flammarion PEETERS, Benoît, « Le moment belge » in ORY, Pascal, MARTIN, Laurent, VENAYRE, Sylvain, MERCIER, Jean-Pierre (éd.), L'art de la bande dessinée, Paris, Citadelles & Mazenot REVAZ, Françoise, « le découpage des histoires à suivre » in BOILLAT, Alain, REVAZ, Françoise, BOREL, Marine, OESTERLÉ, Raphaël, Case, Strip, Action Les feuilletons en bande dessinée dans les magazines pour la jeunesse (1946-1959), Gollion, Infolio STERCKX, Pierre, L'art d'Hergé. [...]
[...] La planche qui se trouve à la page n°16 est celle qui sera utilisée lors de ce travail. Elle n'a pas été choisie au hasard, car elle possède des éléments typiquement cinématographiques. Elle est un va-et-vient entre le présent et le passé. De plus, elle possède de la focalisation et diverses ocularisations. Particularités du neuvième art Avant de nous pencher sur l'analogie entre le septième art et le neuvième art, il convient de nous attarder sur les caractéristiques attenantes à la bande dessinée. [...]
[...] Mais il est rare que deux personnages imaginent une même scène de la même manière sans compter que rien ne prouve cette théorie. La case de droite est typique du cinéma qui nous montre une vue d'ensemble en plan poitrine de deux protagonistes qui discutent. Conclusion En arrivant au terme de ce travail, je peux sans aucun doute conclure qu'Hergé s'est largement inspiré du cinéma. Cependant, il me faut tout de même préciser que le cinéma est composé de nombreux arts comme le théâtre et la littérature entre autres. [...]
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