Analyse de l'oeuvre "La fusillade du 3 mai 1808" de Francisco Goya. Ce document de quatre pages au format Word est construit en trois parties bien détaillées. Idéal comme modèle à suivre pour l'analyse d'une oeuvre romantique appartenant au XIXème siècle.
[...] Les personnages de Goya sont d'une réalité presque insolente ! Les thèmes romantiques relevés : Sentiments : Goya a très bien représenté l'expression des fusillés par leurs attitudes (bras levé vers le ciel ou sur la tête) et par le jeux de lumières très contrasté entre les Espagnoles (dans la lumière) et les oppresseurs français (dans l'obscurité). Spleen, mal du siècle à cause des guerres et de l'instabilité politique de la France qui cherche toujours le changement, la victoire. Référence à l'histoire : référence au événement historique de la guerre qui opposa les Napoléoniens aux Espagnols en 1808 suite aux émeutes des Espagnols. [...]
[...] Il fit alors une escapade en France puis en Italie où il participe au concours de peinture de l'Académie de Parme où il obtient 6 voix mais pas de prix. Il rentre alors à Saragosse. En 1773 il épouse Josefa Bayeu et s'installe à Madrid. En 1789 Goya est nommé peintre du roi d'Espagne et est éloigné de la cour en 1790 Il récupère le titre en 1800 ! En 1824 Goya va habiter en France pour y mourir le 16 avril 1828. [...]
[...] L'empereur est intervenu dans la politique espagnole dans le but de mettre fin à des querelles de la famille royale. Pour cela, il a attiré hors d'Espagne le roi, la reine et le prince héritier qui s'était attribué la couronne et les força à abdiquer. Pendant ce temps son général, Murât, occupait Madrid. Les Espagnoles qui craignaient que les Français n'enlèvent les plus jeunes de la famille royale attaquèrent spontanément les troupes de l'empereur. Plusieurs années plus tard Goya représenta ce combat inégal entre les habitants de Madrid et les Mameluks de Murât. [...]
[...] (Entourée dans l'image suivante). La lumière : La scène principale de l'oeuvre est très éclairée contrairement au fond ce qui nous focalise directement sur l'élément principale : la victime. Un deuxième effet du contraste entre les paysans espagnols et les oppresseurs napoléoniens est de dramatiser encore plus la scène. Les attitudes physiques des Espagnols sont particulièrement expressives, l'un jetant ses bras en l'air alors qu'un autre met sa tête entre ses mains. Les couleurs : Les taches de couleurs (le pantalon jaune, la chemise blanche, ainsi que le rouge du sang) accentuent encore la puissance de la toile et, comme la lumière, font ressortir la victime. [...]
[...] C'est montrer, OSER montrer la réalité sous une dictature. Quand on regarde la peinture, on ressent que l'auteur est du côté des victimes. Leurs visages sont attachants et elles ont l'air inoffensives, elles sont victimes d'une injustice. Cette injustice étant marquée par les jeux de lumières et par la représentation des sentiments que l'on peut lire sur les visages et dans les expressions des personnages espagnols. [...]
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