La « Zone occupée » est, selon Wikipédia, pendant la seconde guerre mondiale, la partie de la France où stationnaient les troupes allemandes d'occupation. La ligne de démarcation la séparait de la zone libre.
Aujourd'hui au Québec, Zone Occupée est une revue bis-annuelle « d'arts/culture/réflexions » originaire et basée au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Une sorte de bastion résistant à la culture centralisée, donc. Un engagement en région, produit à l'IQ Atelier au Centre Sagamie à Alma, qui présente des artistes qui vivent et/ou travaillent dans la région, sous la plume de critiques de la région. L'éditorial de la 1ère édition est clair : « Imaginez l'appropriation d'un territoire par une identité culturelle, celle du Saguenay-Lac-Saint-Jean ! »
L'idée a germé dans l'esprit de Jean-Rémi Dionne et Patrick Moisan, rédacteurs en chef et directeurs artistiques de la revue, sur la base d'un constat : la vitalité culturelle et artistique réelle d'un territoire, mais le manque de visibilité de sa production. Zone Occupée a pour vocation d'y remédier en mettant en lumière le travail d'artistes soit reconnus, soit émergents ; l'une des ambitions de la publication est de soutenir la Relève et de lui donner sa chance.
Zone Occupée a choisi de s'articuler de numéro en numéro de façon thématique afin d'apporter un éclairage chaque fois différent à l'actualité artistique et culturelle évoquée, et de permettre une réflexion sur des notions qui lui semblent essentielles : « l'histoire, la ruralité, l'exode, la famille, le territoire, la nature, l'urbanité et même l'industrialisation. »
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Cette troisième édition de Zone Occupée est axée sur une thématique on ne peut plus d'actualité : le/les réseau(x). Vaste sujet à s'en perdre dans les méandres de la création web, si bien que les rédacteurs ont pris le soin de préciser leur définition dès leur éditorial : « Le réseau que nous vous proposons d'explorer ici n'est pas un organigramme, mais bien un ensemble de lignes d'articulations, de points de rencontre, de territorialités, de vides interstitiels, de fractures et de strates. »
Afin d'explorer cette toile (l'étymologie du terme réseau remonte au latin retis, c'est à dire filet), la revue s'organise en rubriques dont un « portfolio » des artistes suivants : Mériol Lehmann, Dany Lefrançois, Mathieu Tardif, Guillaume Thibert, Carl Morasse, Marie-Christine Girard et Patrice Duchesne ; ainsi que des "correspondances" de Michelle Héon et Madeleine Doré (...)
[...] RESEAU(X) Cette troisième édition de Zone Occupée est axée sur une thématique on ne peut plus d'actualité : le/les réseau(x). Vaste sujet à s'en perdre dans les méandres de la création web, si bien que les rédacteurs ont pris le soin de préciser leur définition dès leur éditorial : Le réseau que nous vous proposons d'explorer ici n'est pas un organigramme, mais bien un ensemble de lignes d'articulations, de points de rencontre, de territorialités, de vides interstitiels, de fractures et de strates. [...]
[...] nous disent Jean-Rémi Dionne et Patrick Moisan. Élargir les horizons, susciter la curiosité, éveiller un intérêt pour le croisement des disciplines, voilà bien l'enjeu de Zone Occupée. Dans un monde globalisé, à l'ère de la communication instantanée, le décloisonnement des pratiques est inévitable, mais surtout, souhaitable ! Ce désir d'échanges et de découvertes est un bel espoir au niveau artistique et, bien davantage, au niveau social : c'est la preuve d'influences multiples, d'un brassage des références, de la mise en place d'une multiculturalité dont peut naître de nouvelles combinaisons à l'infini ! [...]
[...] La proximité des évènements et des artistes (le milieu est petit, c'est bien connu) renforce davantage encore le sentiment de synergie propre au Saguenay-Lac-Saint-Jean. C'est quelque chose qui ne se retrouve pas, par exemple dans la revue Esse, qui présente des artistes de tous horizons ou issus majoritairement d'une grande métropole comme Montréal. En fin de compte, c'est donc l'échelle humaine de Zone Occupée qui permet l'implication d'un lecteur pas si passif : présent dans son milieu, dans sa région, il participe par sa lecture à une sorte de réflexion commune - en réseau(x) ? diffusée par le biais de la revue. [...]
[...] Aujourd'hui au Québec, Zone Occupée est une revue bis-annuelle d'arts/culture/réflexions originaire et basée au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Une sorte de bastion résistant à la culture centralisée, donc. Un engagement en région, produit à l'IQ Atelier au Centre Sagamie à Alma, qui présente des artistes qui vivent et/ou travaillent dans la région, sous la plume de critiques de la région. L'éditorial de la 1ère édition est clair : Imaginez l'appropriation d'un territoire par une identité culturelle, celle du Saguenay-Lac-Saint-Jean ! L'idée a germé dans l'esprit de Jean-Rémi Dionne et Patrick Moisan, rédacteurs en chef et directeurs artistiques de la revue, sur la base d'un constat : la vitalité culturelle et artistique réelle d'un territoire, mais le manque de visibilité de sa production. [...]
[...] Plus qu'une envie : lancer le projet à l'échelle de l'agglomération lyonnaise, ma ville d'origine, qui malgré ses nombreux journaux et fanzines gratuits - qui relatent plus ou moins l'activité culturelle et artistique de la région, ne possèdent pas de revue spécialisée de cette envergure. Exporter les bonnes idées, et rendre fier ses concepteurs, Patrick Moisan et Jean-Rémi Dionne P P P52. Bibliographie (par ordre de consultation) Supports papier Zone occupée Dionne Jean-Rémi et Moisan Patrick, Oct 76p. Esse L'idée de la peinture, Sylvette Babin, Katrie Chagnon et al., Automne 2012, 84p. [...]
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