Artistique, artiste, Francisco de Goya, Gérard Garouste, Giovanni di Paolo di Grazia, Joan Mitchell, Picasso, Valdès Leal, Léonard de Vinci, Vincenzo Coronelli, peinture, gravure, romantisme, baroque, néo-classicisme, art contemporain, sculpture, humour, peinture figurative, expressionnisme abstrait, cubisme
Le document commente plusieurs oeuvres des artistes suivants : Francisco de Goya, Gérard Garouste, Giovanni di Paolo di Grazia, Joan Mitchell, Picasso, Valdès Leal, Léonard de Vinci et Vincenzo Coronelli.
[...] « La peinture, c'est l'inverse de la mort, elle permet de survivre, elle permet de vivre. » La Grande Vallée IX La Grande Vallée IX Edrita Fried Un hommage rendu par Joan Mitchell à sa psychanalyste et ami Edita Fried, décédée en 1981 des suites d'un cancer. Picasso (1881-1973) et le cubisme Considéré comme le fondateur du cubisme avec George Braque. Il se revendique lui-même d'un style enfantin : « à 8 ans, j'étais Raphaël. Il m'a fallu des années pour peindre comme un enfant ». [...]
[...] Deux œuvres : Le Masque Huile sur toile Une représentation de Don Quichotte, ôtant un masque grimaçant. Silhouette filiforme, le chevalier devient un corps vide sans organe déformé par le peintre pour signifier nos combats intérieurs et notre quête d'identité. Une quête à laquelle l'anti-héros Don Quichotte semble nous inviter. Orion, Maera et le miroir Huile sur toile Deux tableaux, côte à côte. Sur l'un, on voit Orion siégeant sur son trône, en pleine majesté, sa chienne Maera sur les genoux. Sur le second, on ne voit plus que le trône et Maera. [...]
[...] Le corps entier du peintre agit sur la toile. Technique dite du dripping, qui offre une dimension d'un acte non prémédité, comme une trace de l'expérience vécue. L'artiste n'offre plus à voir un sujet ou un objet, mais un acte de création. Joan Mitchell affirmait elle-même retranscrire sur ses toiles des feelings, qu'elle capturait du monde extérieur. Pour Mitchell, ces feelings émanent des paysages qu'elle contemple et « transforment » son corps de l'intérieur (cf. La Théorie de l'émotion, William James : l'émotion n'est « rien autre que la sensation des effets corporels réflexes de ce que nous appelons son « objet » », c'est pourquoi James affirme que lorsque l'on voit son enfant mort, on est triste « parce qu'on pleure » et non qu'on pleurait parce qu'on était envahi par une immense affliction). [...]
[...] La Création du monde et l'expulsion du paradis (1445) donne une représentation synchronique de deux évènements différents. A gauche, Dieu, entouré de 9 anges, met la main sur son projet (représenté de manière circulaire, donc parfait). Ce projet constitué de cercles concentriques représentant l'orbite des planètes connues et la sphère des fixes. Sens de la main de Dieu en question : montre-t-il son projet, indique-t-il à Adam et Eve l'endroit où ils auraient dû vivre, ou lance-t-il le mouvement du monde ? [...]
[...] Contemple-t-il son âme dans le miroir ? Rappel du mythe d'Orion : un des Géants, ennemi naturel d'Apollon et Artémis. Cependant, les talents de chasseur d'Orion plurent vite à la déesse, qui chassa régulièrement avec lui. Apollon, par crainte qu'Artémis ne succombe à son charme, le rendit fou. Orion se mit à commettre des massacres envers les animaux. Ceux-ci troublèrent Gaia qui invoqua un scorpion géant qui le tua. Artémis, après avoir retrouvé son corps, le transforma en constellation. Giovanni di Paolo di Grazia (1403-1482) et la création du monde Peintre originaire de Sienne. [...]
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