Pierre-Auguste Renoir est né en 1841 à Limoges. Sa famille s'installe à Paris trois ans plus tard et lui fait bénéficier d'une formation de peintre sur porcelaine. A partir de 1860 et pendant quatre ans, il fait ses études dans l'atelier de Gleyres ainsi qu'à l'école des Beaux-arts avec Monnet, Sisley et Bazille. Il rencontre Pissarro et Cézanne en 1863 et commence à peindre en plein air.
Renoir expose au Salon pour la première fois en 1864, mais y est refusé deux ans plus tard. Il partage un atelier avec Bazille, fait la connaissance de Manet et développe la peinture impressionniste avec Monnet au bord de la Seine.
Le peintre est à nouveau refusé au Salon en 1872 et participe par conséquent à la création d'un « Salon des refusés » (...)
[...] Le contraire se produit l'année suivante, en 1878 ; le peintre expose au prestigieux Salon, mais pas aux autres diverses expositions impressionnistes. En 1880, pierre-Auguste Renoir fait la connaissance de le femme qui deviendra son épouse par la suite : Aline Charigot. En 1881, Renoir part en voyage vers le sud, sur les traces de Delacroix, d'abord en Algérie, puis en Italie où il découvre les grands maîtres florentins, Raphaël et les fresques de Pompéi, et enfin à l'Estaque, près de Marseille, où il peint avec Cézanne, utilise des coloris plus violents et revient au dessin. [...]
[...] Je n'ai nullement besoin des chutes du Niagara ! Délaissant les sujets historiques ou mythologiques, les impressionnistes vont renouveler profondément les thèmes de la peinture, pour rendre compte du monde contemporain. Ils recherchent leurs thèmes aussi bien dans le monde immuable de la nature que dans le monde quotidien dans lequel ils évoluent, chacun développant sa propre thématique. Pour eux, un sujet en vaut un autre, ce qui compte, c'est davantage la vision et la recherche picturale, proche de l'esquisse. [...]
[...] La jeune fille penchée sur sa sœur cadette Estelle s'appelle Jeanne. Renoir décrira son modèle à son fils : la fille était gracieuse, des mains adorables, le bout des doigts un peu enflé par les piqures d'aiguilles. Si l'on en croit Rivière, Jeanne incarnait l'idéal féminin du peintre ; elle pose d'ailleurs aussi pour lui dans La Balançoire. Elle avait seize ans à l'époque, de grands yeux noirs, les lèvres rouges et les cheveux châtains. Une grande étude préalable, d'une facture très légère avait servi à déterminer la composition. [...]
[...] Le site du tableau de Renoir est une cour fermée au pied des deux moulins que possédait la famille Debray, un peu à l'ouest du Sacré-Cœur alors en construction. Un siècle auparavant, une trentaine des moulins à vent travaillaient encore là-bas, mais les usines ont peu à peu remplacé les champs de blé, entraînant la disparition progressive des moulins. Depuis toujours, les meuniers montmartrois ont offert du vin aux promeneurs assoiffés ; les Debray y ont ajouté les galettes faites avec leur farine, et qui ont finalement donné leur nom au moulin. [...]
[...] Cela dit, il faut envisager Partie de Campagne comme un hommage d'un fils à son père et au courant impressionniste : il ne s'agit pas de recopier à l'écran les tableaux paternels mais d'en retenir l'esprit, le principe créatif, et de se les approprier pour aller au-delà. V. Bibliographie Histoire de l'Art, Jacques Thuillier, Flammarion Impressionnisme, Ingo F. Walther et Peter H. Feist, Taschen Les dessous des chefs-d'œuvre, Marie-Rose et Rainer Hagen, Taschen Les dessous des chefs-d'œuvre tome Jim Heiman, Taschen Renoir, Ingo F. [...]
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