La pièce débute dans l'appartement de Ludovico Nota, un écrivain célèbre qui a recueilli Ersilia après sa sortie d'hôpital. Car Ersilia, pour son suicide, voulait s'offrir une « petite robe convenable » et, croyant qu'elle allait mourir, justifia son geste par son renvoie de chez le Consul Grotti après la mort de sa fille et l'abandon de son fiancé ; et tout ceci, elle le dit à un journaliste qui va, de suite, médiatiser l'histoire pour émouvoir le grand public...
[...] A travers madame Onoria et ses réactions toujours excessives selon la vision médiatique, c'est le public qui est critiqué et mit à nu. Je finirais en disant que c'est une pièce que j'ai beaucoup appréciée pour le message que le metteur en scène a laissé passer et à la fois pour le texte de Pirandello qui est un auteur très agréable à travers son habitude d'avoir toujours un personnage ayant un regard extérieur au reste du monde, ce personnage qui finalement est le révélateur des autres personnages dont nous faisons partie. [...]
[...] On ressent également la présence d'un troisième monde, pesant, critique, bruyant : le monde, la rue, les passants, monde extérieur et pourtant bien présent : C'est ainsi que dès que les fenêtres sont ouvertes, les bruits de la rue emplissent la scène, Ersilia et les autres sont accablés du regard du public, des projections de passants dans la rue, bruyantes, actives, pesantes, nous faisant ressentir cette pression qui résident dans le regard des gens. Les costumes, eux, nous renseignent sur la place social des gens : c'est là que l'on se rend compte que toutes les classes sont touchées par cette maladie de l'opinion public, ils ont tous leurs façades à sauver : du consul à la propriétaire du meublé . Ils soignent tous leurs apparences : les hommes sont tous habillés en smoking, madame Onoria une robe et une coiffure strict et impeccable. [...]
[...] Cependant, il y eu deux décors différents : Celui du début, le petit meublé convenable laisse place à la fin, à une scène nue, comme les personnages dont les masques tombent. A partir de ce moment, une lumière bleue délimitera deux mondes : celui du théâtre et de ses personnages, et celui de l'observateur, qui ne s'appuie pas seulement sur les faits, qui analyse presque la pensée, metteur en scène à la fois, puisque c'est dans son appartement que se déroule la scène et donc, c'est également lui qui gère les entrées et les sorties : Ludovic Nota, l'écrivain. [...]
[...] Vêtir ceux qui sont nus Nous sommes allés voir la pièce Vêtir ceux qui sont nus de Luigi Pirandello. Elle fût mise en scène par Stéphane Braunschweig avec la troupe du TNS. Mais à travers une pièce d'une autre époque, quel message, le metteur en scène a-t-il voulut faire passer ? La pièce débute dans l'appartement de Ludovico Nota, un écrivain célèbre qui a recueilli Ersilia après sa sortie d'hôpital. Car Ersilia, pour son suicide, voulait s'offrir une petite robe convenable et, croyant qu'elle allait mourir, justifia son geste par son renvoie de chez le Consul Grotti après la mort de sa fille et l'abandon de son fiancé ; et tout ceci, elle le dit à un journaliste qui va, de suite, médiatiser l'histoire pour émouvoir le grand public. [...]
[...] Mais l'image qui me reste avant tout et Ersilia qui arrive mourante et qui regarde toutes ces personnes qui venaient lui jeter la pierre et qui leurs dit, calme et résignée : parce que, sinon, personne ne m'auraient cru. et qui après cela montre pourquoi chacun étaient venus cruauté de leurs véritables personnalités. [...]
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