Paris, capitale de la France, une ville de 105,40 km² qui abrite plus de 2 millions d'habitants aujourd'hui, a été et est toujours le théâtre d'une vie tantôt désabusée, tantôt transie. Nombre d'artistes se sont pris de passion pour elle sans jamais mentir, sans jamais décevoir. C'est le cas, comme nous allons le voir, de deux photographes du Paris d'après-guerre, Patrice Molinard et Robert Doisneau (...)
[...] En effet, ce premier choisit de mettre, la plupart du temps, en scène des clochards alors que Doisneau, lui, nous livre la vie d'un Paris accueillant, chaleureux. De plus, leurs différentes visions de la ville viennent aussi du fait qu'ils ne la traitent pas le de la même manière. La démarche de Doisneau se veut plus artistique, il consacre de l'importance à l'aspect esthétique de son cliché. A la différence de Molinard qui, lui, prend les photographies comme sur le vif, comme si il était une caméra de surveillance qui regarde la vie quotidienne, sans rebondissement, des gens qui vivent au jour le jour, la plupart du temps dans la misère. [...]
[...] Deux démarches différentes sur la lumière et les pavés. Il n'y a cependant pas que des similitudes entre ces deux clichés. En effet, la démarche de Doisneau concernant la lumière et les pavés diffère de celle de Molinard. Sur Au bon coin, le cliché est plus sombre. En effet, l'homme en noir, la façade vraisemblablement en briques rouges et les pavés assombrissent la photographie. De plus, les pavés paraissent mouillés et donc, ils permettent de réfléchir la lumière, comme si ils exerçaient un effet de miroir. [...]
[...] Enfin, la femme a gardé ses chaussettes dans ses sandales, ce qui peut paraître négligé, voire même de mauvais goût. Enfin, le dernier élément qui diffère d'une photographie à l'autre est le mouvement. Chez Molinard, il n'y en a pas, les personnes sont statiques, les branches des arbres ne semblent pas bouger. Sur Le Baiser de l'Hotel de Ville, par contre, le flou montre que les gens autour du couple marchent, tout comme le couple lui-même. Par conséquent, nous pouvons dire que Patrice Molinard et Robert Doisneau offrent une image radicalement différente de la capitale française. [...]
[...] Arts et Villes au XXème siècle Molinard et Doisneau:Vues Parisiennes. Le vrai Parisien n'aime pas Paris, mais il ne peut vivre ailleurs Alphonse Karr. Paris, capitale de la France, une ville de 105,40 qui abrite plus de 2 millions d'habitants aujourd'hui, a été et est toujours le théâtre d'une vie tantôt désabusée, tantôt transie. Nombre d'artistes se sont pris de passion pour elle sans jamais mentir, sans jamais décevoir. C'est le cas, comme nous allons le voir, de deux photographes du Paris d'après-guerre, Patrice Molinard et Robert Doisneau. [...]
[...] De plus, les similitudes ne s'arrêtent pas là. Ainsi, le mouvement est aussi très présent sur les deux photographies. Concernant le Champs de Mars, nous pouvons voir deux enfants, le premier sur un vélo et l'autre sur ce qui apparaît comme être des patins à roulettes. De plus, la robe à laquelle s'accroche la petite fille vêtue de blanc devient parallèle au sol, donnant alors l'impression que le vêtement vole, tellement la vitesse est conséquente. Sur la Page 262, le mouvement est rendu par la charrette que pousse l'homme et par le pied de la femme qui le suit qui n'est pas encore posé sur l'asphalte. [...]
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