Les peintures surréalistes : Salvador Dali

Thèmes abordés

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Résumé du document

Tout le monde connaît Salvador Dali, ou du moins, a déjà entendu parler de cet homme à la personnalité excentrique et incroyablement narcissique. C'est sans aucun doute son caractère, mais aussi son extraordinaire imagination et son intelligence créatrice qui ont fait de lui un mythe vivant. Dali avait cette manie de s'exposer continuellement au critique et au jugement du public tout en se présentant d'une manière théâtrale comme un génie absolu de l'art. Le personnage qu'il était nous a donné l'impression de pouvoir comprendre ses oeuvres et pénétrer sa personnalité avec facilité. Mais en réalité, Dali est un artiste complexe qui reste largement à découvrir et dont la vaste production a aujourd'hui une immense valeur artistique et historique. Cependant l'artiste qu'il a été est plus connu pour l'image qu'il a voulu construire et donner de lui-même que pour avoir été réellement étudié d'un point de vue critique.

Extraits

[...] Il léga tout ses biens à l'Etat espagnol. II/ Analyse d'une œuvre Nous allons étudier le célèbre tableau de Dali qui s'intitule « construction molle aux haricots bouillis », appelé aussi « Prémonition de la guerre civile ». Dali a peint ce tableau en 1936, six mois avant le début de la guerre civile d'Espagne, laquelle a duré jusqu'en 1939. Dans un premier temps, nous aborderons brièvement le contexte historique et social dans lequel ce tableau a été peint. Puis, nous analyserons la composition du tableau en le liant aux différents thèmes présents. [...]

[...] Les œuvres des années 1926-1927, manifestèrent l'influence du cubisme sur Dali et marquèrent la disparition de son premier style impressionniste. C'est au cours de l'année 1927 que Dali se rendit pour la première fois à Paris, le fait le plus important de ce séjour, fut sa rencontre avec Picasso qui resta gravé dans sa mémoire. 1929/1936 : La période surréaliste C'est en 1929, après avoir été à Paris une seconde fois, que Dali préféra quitter la France pour retourner chez lui, ne catalogne. [...]

[...] C'est lors de la même année, en 1934, qu'eut lieu la rupture entre Dali et les surréalistes, qui allait aboutir à l'expulsion définitive de Dali en 1936. Malgré cela, il continua à prendre part aux manifestations surréalistes. 1937-1948 : « Aviva Dollar » Quand la guerre civile éclata en Espagne, Dali et Gala, décidèrent de parcourir l'Europe. Le coup d'état du général Franco et la menace fasciste ne préoccupaient pas Dali qui se proclamait apolitique. Malgré tout on peut retrouver une référence à cette guerre dans l'œuvre de 1936-1937, intitulée : Girafe en feu. [...]

[...] 1963-1989 : La fin d'un génie En 1963, un nouvel élément nouveau fait son apparition dans le complexe de la pensée dalinienne, une nouvelle découverte qui l'amena à regarder en arrière pour revenir à l'origine de son moi intime. En analysant les ambiguïtés et les contradictions qui caractérisaient sa personnalité, perpétuellement déchirée entre rationalité et imagination, entre anarchisme et conservatisme, entre agnosticisme et catholicisme, Dali réussit à découvrir l'origine de cette dualité psychologique. Il remonta ainsi jusqu'à la mort de son frère, disparu avant sa naissance, et à qui ses parents avaient donné le même prénom, Salvador. Il considéra ce geste comme « un crime subconscient ». [...]

[...] En effet, il a été connu de par ses peintures davantage que par ses autres et nombreuses réalisations artistiques utilisant divers supports. Son œuvre m'a apporté beaucoup d'ouverture d'esprit et m'a permis d'agrandir ma vision du monde. Tout est subjectif lorsqu'on regarde ses œuvres. Dali a apporté sa vision des choses et a vécu selon ses désirs, a réalisé des œuvres dans quasiment tous les domaines de l'art. J'ai été impressionné par son égocentrisme, mais c'est de par ce défaut qu'il a réussi à imposer ses théories et concepts. [...]