Paire de Sphinx dans un jardin luxuriant, Pompéi, moi ce que j'aime c'est les monstres, Emil Ferris, oeuvres, fresque de Pompéi, Oedipe et le sphynx, antiquité, travail de l'artiste, art
Cette oeuvre est une fresque retrouvée dans l'ancienne ville de Pompéi. Elle se situait dans la Maison au bracelet d'or appartenant à un notable de la ville. Cette maison a été fondée entre 30 et 35 avant J-C. La fresque se trouvait sur le mur du fond d'une salle à manger d'été. L'oeuvre qui nous intéresse est en réalité la partie droite d'une plus grande fresque divisée en trois et qui recouvrait à l'époque l'entièreté du mur. On peut y voir deux sphinx de profil qui se font face sur un fond végétal.
[...] Le choix de représenter un sphinx sur la couverture fait très probablement référence au titre du roman graphique. En effet, la mythologie est une source importante de monstres et créatures en tout genre. Ce n'est d'ailleurs pas la seule fois qu'Emil Ferris s'en est inspirée pour ses dessins, elle a par exemple réalisé un portrait de la gorgone Méduse, se faisant recoudre la tête par la protagoniste de son roman graphique. Rapprochement et justification Avec ces deux œuvres réalisées dans des objectifs différents, nous avons deux représentations du sphinx avec de nombreuses différences, mais également des ressemblances. [...]
[...] Paire de Sphinx dans un jardin luxuriant (Pompéi) - Moi ce que j'aime c'est les monstres, couverture (Emil Ferris) - Rapprochement et justification de ces 2 œuvres I. Paire de Sphinx dans un jardin luxuriant, fresque de Pompéi Cette œuvre est une fresque retrouvée dans l'ancienne ville de Pompéi. Elle se situait dans la Maison au bracelet d'or appartenant à un notable de la ville. Cette maison a été fondée entre 30 et 35 avant J-C. La fresque se trouvait sur le mur du fond d'une salle à manger d'été. [...]
[...] La première représentation reprend l'image du sphinx dans un but décoratif et pour le goût de l'exotisme. On peut aussi y voir une voire une forme d'influence des cultes égyptiens comme le culte d'Isis qui ont été implantés dans les cultures grecques et romaines. La deuxième montre quant à elle cette image du sphinx dans une volonté de représenter un épisode de la mythologie. Dans cet épisode, le sphinx incarne un symbole de monstruosité et de mystère, expliquant ainsi le choix d'Emil Ferris de le représenter sur sa couverture. [...]
[...] Cette fresque appartient au troisième style des fresques pompéiennes, établit par l'archéologue Auguste Mau, caractérisé par les traits verticaux de couleur unie divisant la peinture et par la représentation de thèmes de la mythologie. La présence des sphinx dans un style égyptien montre une forme d'exotisme dans l'œuvre et rappel évidemment le thème de la mythologie. On peut également noter que le haut de la fresque garde l'effet « trompe-l'œil » et illusionniste du deuxième style des fresques pompéiennes. Aujourd'hui, cette fresque est conservée au musée d'archéologie de Naples. [...]
[...] Couverture de l'édition « Créature » de Moi ce que j'aime c'est les monstres par Emil Ferris Cette couverture dessinée par l'artiste originaire de Chicago, Emil Ferris, est une reproduction de l'œuvre Œdipe et le Sphynx du peintre français François-Émile Ehrman. On peut y voir à la gauche Œdipe, avec une expression évoquant le dégoût ou la peur tenant un couteau entre ses deux mains et à la droite une représentation du Sphinx ailé, aux pattes de lion et au buste de femme qui a l'air d'attaquer Œdipe. [...]
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