C'est un portrait de Louis XIV en costume de sacre ; il s'agit d'une huile sur toile de 277 cm x 194 cm conservée au Musée du Louvre et peinte en 1701 par Rigaud, peintre officiel du roi. C'est une commande du roi qui veut l'offrir au roi Philippe V d'Espagne qui est son petit-fils. Le portrait est grandeur nature et représente le Roi-Soleil paré de ses plus beaux atours et des insignes de son pouvoir, c'est-à-dire le manteau d'hermine fleurdelisé, le bleu, le sceptre, la couronne, la main de justice, l'épée dite « Joyeuse », ayant soi-disant appartenu à Charlemagne. La composition est majestueuse. Le roi se tient au centre, tout droit, formant une verticale. Une colonne le renforce en écho, moins visible, en retrait. Rien ne perturbe la lecture du schéma, ni le dais (tenture), ni le manteau retombant en cascade, ni les divers objets. Tout conduit au visage du roi qui se détache devant un fond neutre et uni le mettant en valeur. C'est aussi la partie du tableau la moins encombrée (...)
[...] Elle porte un bandeau et une coiffure du XVIIIe siècle. Le décor est naturel : coquillages, plantes, tronc d'arbre. Cela traduit un nouveau goût pour l'Antique ; le thème est rococo. Il s'agit de mythologie galante. La femme est telle une Vénus avec une posture grecque, statique mais prise d'un léger mouvement (jambe, yeux baissés, épaules tombantes). C'est un type de femme idéale qu'il répète, il accentue la grâce, traite le marbre afin de rendre le grain de peau, la fait frissonner (influence de la nature). [...]
[...] de la Vrillière, ministre de Louis XIII, puis il appartient au compte de Toulouse. A la Révolution, il est transformé en imprimerie nationale puis en 1811 en Banque de France. La galerie dorée est ornée par Vassé avec de Cotte et l'hôtel reflète un nouveau genre. En quoi la galerie est-elle le reflet du début du rococo ? Comment remettre au goût du jour un intérieur ? Robert de Cotte est né en 1656 et mort en 1735, c'est le beau-frère de Jules Hardouin-Mansart (classique). [...]
[...] Dans le transept on a deux autels aux extrémités avec la Prédication de saint Denis par Vien et le Miracle des ardents de Doyen et saint Augustin en pierre. En 1754, Boullée ajoute la chapelle du Calvaire du Christ. On réalise la voûte du choeur en 1764 et on y peint des saints et des anges. La coupole représente l'Assomption. la lecture est symbolique ; le fidèle assistait à trois mystères : de l'Incarnation (chapelle de la Vierge), la transsubstanciation (communion pain et vin incarnent le corps et le sang) et la Rédemption (chapelle du Calvaire). D'un coup d'oeil de l'entrée, on peut tout voir et tout comprendre. [...]
[...] Les surveillants et les directeurs sont placés plus en hauteur. Les ouvriers et les employés sont logés sur place. Mais ce projet ne résistait pas au vent, au temps, à la topographie. Le roi ne veut pas autant de colonnes car trouve que ce n'est que pour les rois et les temples, alors que ce n'est qu'une saline. Après la mort de Louis XV, il modifie le projet, redéfini par la Ferme. Le deuxième projet est retenu ; Ledoux a maîtrisé la technique car trouve une solution cohérente, sans bâtiment épars, avec symétrie ; l'organisation est radioconcentrique, la place est ceinturée d'un mur car le sel est cher et les gens pourraient créer le marché noir ou se faire racketter . [...]
[...] La série n'est pourtant pas un tournant dans l'ceuvre de l'artiste. Il est allé à Rome en 1764 et peint déjà à la grecque. Il est influencé par Pompéi et Herculanum avec le retour à la noble simplicité dans la peinture. Fragonard est réduit à néant. C'est la fin de l'art rocaille. C'est un tournant dans l'époque car on change de goût. Vien fait la transition entre Fragonard et David. Ils sont exposés chez Mme du Barry puis sont saisis à la Révolution et deux sont actuellement à Chambéry et deux au Louvre. [...]
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