Analyse du "Nu féminin" d'Egon Schiele

Résumé du document

Egon Schiele est né le 12 juin 1890 dans la ville de Tulln, en Autriche. Dès son plus jeune âge, celui-ci s'éprit d'une réelle passion pour l'art. En 1905, son père, atteint de la syphilis, décéda. Cet événement influença considérablement la vie de Schiele. Sa vision du monde changea et en devint très tourmentée, torture pouvant être lue à travers ses oeuvres, et plus particulièrement dans ses autoportraits. Egon intégra l'Académie des beaux?arts de Vienne en 1906, mais ne supportant pas la tutelle académique il la quitta peu de temps après, en 1909.
Il découvre, lors d'une exposition de la Sécession viennoise, un art différent. Agé de 17 ans il va alors faire la rencontre de Gustav Klimt qui aura une très grande influence sur le jeune artiste. L'admiration fut réciproque entre ces deux hommes.
Il créa en 1909, à la sortie des beaux-arts, le « Neukunstgruppe » demandant l'indépendance des artistes face à la tradition. La même année le groupe exposa au Salon Pisko à Vienne. Cette exposition marqua un tournant dans la carrière artistique de Schiele. En 1918, il participa à l'exposition de la Sécession viennoise.
Egon Schiele décéda encore jeune, frappé de la grippe espagnole, le 31 octobre 1918.
On pourrait considérer cet artiste comme celui ayant brisé les tabous à l'aide de ses réprésentations concernant la sexualité, tels l'homosexualité, la masturbation, etc. (...)

Extraits

[...] Cet événement influença considérablement la vie de Schiele. Sa vision du monde changea et en devint très tourmentée, torture pouvant être lue à travers ses œuvres, et plus particulièrement dans ses autoportraits. Egon intégra l' Académie des beaux–arts de Vienne en 1906, mais ne supportant pas la tutelle académique il la quitta peu de temps après, en 1909. Il découvre, lors d'une exposition de la Sécession viennoise, un art différent. Agé de 17 ans il va alors faire la rencontre de Gustav Klimt qui aura une très grande influence sur le jeune artiste. [...]

[...] Ils se confondent par endroit aux poils ou aux traits de contour du corps. Cette confusion montre que Schiele est peu intéressé par les ombres. La lumière n'est pas présente. Les points de couleurs claires peuvent faire croire à des points de lumières placés à des endroits qui devraient normalement être des endroits d'ombre ( sous les doigts, sous le pli de l'aine, sur les côtes, dans le cou ou sous le nez). Ce sont habituellement des endroits de fortes ombres. [...]

[...] Ces couleurs crues s'allient aux courbes anguleuses de la femme ainsi qu'à la position excentrique de son corps. Position ne semblant pas des plus confortables et donnant une impression de torture émotionnelle. Les coloris bruns, rouges et ocres amplifient le côté dérangeant et intriguant de cette œuvre. La couleur des cheveux semble être un pure moyen de provocation. Cette femme transmet également, grâce à de petits détails tel son regard mais encore de ses bottes, de multiples émotions et permet de créer une atmosphère particulière. [...]

[...] Et le nu était généralement ( ou exclusivement) utilisé dans des peintures religieuses. Schiele avec sa représentation du nu casse complétement ce qui avait originellement instauré. On peut observer le glissement du classicisme à la modernité. On peut également remarqué qu'au lieu de conserver en nous quelconque sentiment, il est bien de l'exprimer. Et c'est ce que fais Schiele à travers la plupart de ces toiles. Son enfance tourmentée sur lit sur ses toiles (et d'avantage sur les autoportraits). Ses tableaux sont pleins de passions, ce sont des trajédies. [...]

[...] Ces artistes voulaient abolir la distinction faite entre les arts majeurs et mineurs et établir une nouvelle conception de l'art. C'est-à-dire un renouvellement permettant de ne pas rester confiné dans les genres traditionnels. Le titre de l'œuvre soumise à une analyse est Nu féminin Il est important de préciser que Schiele avait une obsession pour le corps féminin et masculin. Le langage du corps est très important chez Schiele. Il est fasciné par ce corps humain, prenant une place considérable dans l'ensemble de ses œuvres. [...]