Le Mont rose, L'Éboulement, Alexandre Calame, Suisse, romantisme, philosophie, peinture, paysages suisses, aristocratie, bourgeoisie, État fédéral, Confédération Helvétique, tourisme, nature, montagne, anxiété, sérénité
Les artistes se sont intéressés à la Suisse et l'un d'entre eux en particulier : Alexandre Calame. La majorité de ces peintures sont des peintures de paysage suisse qui s'inscrivent dans le romantisme. Nous avons choisi d'analyser deux oeuvres majeures de ce peintre : Le Mont rose et L'Éboulement. Toutes deux se prêtent à la problématique choisie : Comment pouvons-nous constater le romantisme dans les peintures de paysage suisse ?
[...] Les lignes de force sont obliques ce qui invite le spectateur à ressentir des sentiments contradictoires : l'anxiété ou la sérénité. Les deux sont exactes car le sujet est inquiétant, mais la nature présente peut-être une source d'apaisement. Ces obliques correspondent en tout point au thème de la catastrophe naturelle. Ces deux sentiments sont aussi présents dans Le Mont rose. Cependant, ils sont très différents du point de vue du romantisme. Le premier est serein et calme et représente peu ce mouvement artistique. Le deuxième en revanche est une des peintures les plus romantiques de Calame. [...]
[...] La touche de Calame se ressent comme précise et douce même si la nature peinte peut paraître dur (les rochers, les couleurs). Les dimensions ordinaires de cette toile pourraient être assimilé à un certain point au panorama. Sa composition, un paysage avec un sommet de montagne, en est la même, mais non sa dimension. Ce genre de l'art suisse était en vogue à la même époque du Mont rose. Peut-être que Calame s'en est inspiré pour ces tableaux de paysage mais qu'il a préféré en faire de plus petites dimensions qui peuvent être vendue à des particuliers. [...]
[...] Le Mont rose et L'Éboulement - Alexandre Calame (1843-1839) - Le romantisme dans la peinture de paysage suisse Contexte historique Au XVIIIe siècle, l'aristocratie et la bourgeoisie naissante se réunissaient dans des salons pour parler philosophie ou tout autre sujet qui permettrait d'engager le débat. C'est à cette occasion que les peintures des paysages suisses ont été redécouvertes, les Alpes étant le plus souvent représentées. Le succès ne fut pas immédiat, étant donné que la Suisse n'était qu'un passage obligatoire pour tout voyageurs voulant visiter l'Europe du sud. [...]
[...] Nous avons choisi d'analyser deux œuvres majeures de ce peintre : Le Mont rose et L'Éboulement car toutes deux se prêtent à la problématique suivante : Comment pouvons-nous constater le romantisme dans les peintures de paysage suisse ? Le romantisme en question Avant de nous lancer dans une analyse complète de ces deux œuvres, il est nécessaire d'examiner le mouvement artistique du romantisme. Il a commencé « aux environs de 1800 » car c'est à cette époque-là que l'opinion sur les montagnes change grâce aux « premières ascensions ». [...]
[...] Cette œuvre est inspirée de L'Éboulement dans la Vallée de Goldau de Daguerre. Une multitude de plans se succèdent. Les couleurs sont neutres et rappellent la nature grâce à une palette du brun au noir en passant par le blanc et le vert. On y voit un paysage désolé après une catastrophe naturelle. La partie droite du tableau est plus foncée que la partie gauche en ce qui concerne les premiers plans puis cela s'inverse. Les arbres ont été déracinés et des roches jonchent le premier plan. [...]
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