Lunch atop a skyscraper, Déjeuner au sommet d'un gratte-ciel, Charles Clyde Ebbets, États-Unis, entre-deux-guerres, krach boursier de 1929, Grande Dépression, Rockefeller Center, gratte-ciel, ouvriers du bâtiment, pause déjeuner, symétrie, anonymat, photographie, Lewis Hine, William Leftwich, Thomas Kelley, espoir, immigrés
Durant l'entre-deux-guerres, les États-Unis ont connu deux grands événements : le krach boursier de 1929 et la Grande Dépression. Le pays a perdu de sa puissance aux yeux du monde entier et c'est pour cela que furent créés les gratte-ciels qui sont synonymes d'audace et de prospérité. New York, considéré comme l'un des plus grands centres urbains de la côte est fut choisi pour la construction du Rockefeller Center, un énorme complexe de plusieurs bâtiments, qui débuta dans les années 1930. Ces gratte-ciels font partie d'une nouvelle génération qui préconise de s'intégrer à la ville. Ils sont construits avec de nouveaux matériaux (acier, fer et verre) et ils s'élèvent très haut dans les cieux.
[...] Le fait que la famille de Charles Clyde Ebbes se soit mise en avant pour prouver qu'il en était l'auteur a probablement dû éclipser l'hypothèse que les deux autres photographes présents auraient pu avoir pris cette photographie. De nos jours, nous ne savons toujours pas qui a pris ce célèbre cliché. Cette photographie a fait le tour du monde. Elle est l'un des clichés les plus emblématiques de New York et démontre qu'il est toujours possible de se relever même après de graves événements. [...]
[...] Lunch atop a skyscraper (Déjeuner au sommet d'un gratte-ciel) Charles Clyde Ebbets (1932) L'intégration des gratte-ciel dans la ville http://www.theinspiration.com/2016/12/lunch-atop-skyscraper-story-behind-1932-photo-time/ Contexte économique et politique Durant l'entre-deux-guerres, les États-Unis ont connu deux grands événements : le krach boursier de 1929 et la Grande Dépression. Le pays a perdu de sa puissance aux yeux du monde entier et c'est pour cela que furent créés les gratte-ciel qui sont synonymes d'audace et de prospérité. New York, considéré comme l'un des plus grands centres urbains de la côte est, fut choisi pour la construction du Rockefeller Center, un énorme complexe de plusieurs bâtiments, qui débuta dans les années 1930. [...]
[...] Ils risquaient leur vie pour obtenir le cliché le plus réussi possible. Ceci nous amène à penser que le photographe qui a pris cette photographie devait être à la même hauteur que les ouvriers. De nombreuses suppositions furent faites sur l'identité de ce photographe : Lewis Hine ou Charles Clyde Ebbes. Le premier consacra la fin de sa carrière à photographier des machines et des hommes. Ces photographies industrielles étaient considérées comme modernes et artistique. Il intitula son projet Men at Work. [...]
[...] Ce sont ces hommes anonymes qui ont construit l'Amérique que nous connaissons aujourd'hui. C'est pour cela que ce cliché a pu traverser les époques. L'anonymat des ouvriers pousse le spectateur à se mettre à leur place et démontre que tout le monde peut accomplir de grandes choses. Bibliographie Ouvrage général - GUIMOND, James, American photography and the American dream, Chapel Hill; London, The University of North Carolina Press - TROCMÉ, Hélène, Les Américains et leur architecture, Paris, Ed. Aubier Montaigne coll. [...]
[...] La partie inférieure est nette et nous pouvons distinguer en détail les gratte-ciel. La partie supérieure semble floue (un flou artistique ou des nuages) et nous pouvons constater la présence de Central Park et de l'Hudson. La deuxième séparation survient grâce au câble d'acier. D'un côté, il y a l'homme qui regarde l'objectif. Il ne semble pas préoccupé par les activités de ses compagnons. De l'autre côté, il y a tous les autres ouvriers qui vaguent tranquillement à leur occupation : manger, boire, fumer. [...]
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