Ernst Lubitsch est un réalisateur américain allemand, il est né le 29 janvier 1892, à Berlin, et mort le 30 novembre 1947, à Los Angeles. Très connu, pour avoir tourné plus de cinquante films en trente-ans, et inventeur de la "Lubitsch's touch", ce dernier est très célèbre pour ses comédies sophistiquées, qui ont marqué l'histoire du cinéma. En effet, Ernest Lubitsch a réalisé de nombreux films comiques, comme The Shop Around the Corner, mais aussi des films muets, L'éventail de Lady Windermere. On étudie actuellement son film : Jeu Dangereux, (To be or not to be), film réalisé en 1942, traitant du nazisme, dans lequel une troupe de théâtre polonaise répète une pièce de Gestapo, en interprétant Hitler, tandis que les troupes allemandes envahissent réellement la Pologne. A défaut de pouvoir la jouer, afin de ne pas offenser Hitler, elle est suspendue, ils reprennent alors la fameuse pièce de Hamlet de William Shakespeare. Joué par Joseph Tura, grand acteur, dont sa femme Maria Tura entretient une liaison avec un jeune aviateur, Sobinsky. Ce film est à la fois un film burlesque, engagé et politique, qui se base sur de nombreux coups de théâtre, quiproquos, et échanges des rôles, les acteurs se déguisent et se font passer pour des allemands, afin de combattre les forces allemandes Joseph Tura se faisant passer pour le colonel Ehrnardt, puis pour le professeur Siletsky). Lorsqu'Hitler se rend à Varsovie, la troupe s'enfuie dans le pays de Shakespeare et rejoue sa pièce. Joseph Tura comprendra que sa femme n'a plus Sobinsky pour amant, mais un nouveau, une fois encore. De nombreuses caractéristiques chez Lubitsch retiennent l'attention du spectateur, comme les procédés comiques sur lesquels reposent To be or not to be, on pense aux coups de théâtre, et ceux lors des répétitions.
Quels sont les nombreux coups de théâtre présents dans To be or not to be ?
Dans un premier temps, on étudiera le jeu d'apparence, puis les coups de théâtre participant aux rebondissements du film.
Le film To be or not to be est un film humoristique, qui repose principalement sur un jeu des quiproquos et d'apparence. Les personnages possèdent une double identité. On pense à l'acteur Joseph Tura, et mari de Maria Tura, qui devra jouer le rôle d'un espion, et colonel nazi, et ce non plus au théâtre, mais dans la réalité, on voit Joseph Tura dans son rôle de comédien, dans le rôle du colonel Ehrnardt, puis professeur Siletsky (...)
[...] Comme par exemple à la fin du film, lorsque le colonel rend visite à Maria Tura, et se laisse encore avoir, en pensant avoir à faire à Hitler, alors que c'était encore Bronski. Le colonel se tue, mais la scène ne sera pas montrée, scène en hors-champs seul la porte est filmée, et le son de la balle perceptible. Gros coup de théâtre lorsque le véritable Hitler salue l'assemblée théâtrale, tandis que Greenberg fait diversion en récitant son texte de Shylock, face à Bronski, qui grâce à ce monologue peut intervenir et s'éclipser,. Ainsi la Gestapo tombe elle aussi dans le panneau, une nouvelle fois. [...]
[...] Le spectateur est ainsi trompé dès le début du film. Par la suite, il pense assister à une scène privée, entre Hitler et la Gestapo, mais le contraire sera bien vite démontré lorsque Bronski Hitler dira : Hey ! Moi-même Ainsi on découvre qu'il s'agit d'une troupe de théâtre, dont le spectacle est une dévalorisation totale du nazisme, qui le tourne en ridicule, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle ne pourra être jouée. Ce spectacle sera donc remplacé par celui d'Hamlet, où Joseph contribuera à l'installation d'atmosphère comique, par son trou de mémoire des deux premières lignes les plus célèbres de Shakespeare, où le souffleur lui remémore ces deux phrases. [...]
[...] Ce dernier, confiant, essaye tant bien que mal de semer le doute dans cet entourage. Il utilise ses «talents d'acteur afin de gagner la confiance du colonel, par des hésitations, il fait semblant de ne pas oser enlever la barbe du mort (véritable professeur). Ce qui ne fait que motiver le colonel à l'enlever, et vérifier ainsi si le mort est un traitre ou bien le véritable, la barbe s'enlève, la mise en scène ne fait qu'accentuer le choc chez le colonel. [...]
[...] Le savoir du spectateur face à ces jeux de rôles, et l'ignorance des autres personnages renforcent cette visée humoristique. Les autres personnages vont-ils s'en rendre compte ? Comme dans la scène, où le spectateur ne cesse de se demander si Joseph Ventura va se faire démasquer par le professeur. Notamment lorsque Joseph s'emporte en apprenant le message entre sa femme Maria et son amant. Si le spectateur s'amuse de voir tomber dans le panneau le professeur, il sera bien vite surpris par le retournement de situation. [...]
[...] Quels sont les nombreux coups de théâtre présents dans To be or not to be ? Dans un premier temps, on étudiera le jeu d'apparence, puis les coups de théâtre participant aux rebondissements du film. Le film To be or not to be est un film humoristique, qui repose principalement sur un jeu des quiproquos et d'apparence. Les personnages possèdent une double identité. On pense à l'acteur Joseph Tura, et mari de Maria Tura, qui devra jouer le rôle d'un espion, et colonel nazi, et ce non plus au théâtre, mais dans la réalité, on voit Joseph Tura dans son rôle de comédien, dans le rôle du colonel Ehrnardt, puis professeur Siletsky. [...]
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