Notre exercice s'intéresse à deux méthodologies, celle de l'historien de l'art et celle de l'analyste esthétique. Par confrontation, par comparaison de ces deux méthodes, nous souhaitons chercher à en comprendre les nuances, les divergences, mais aussi les complémentarités et les ressemblances ainsi que les points communs. Au cours de notre réflexion, la nécessité d'étudier une oeuvre en particulier par ces deux approches s'est imposée à nous. Le choix fût fait sur un tableau de Vélasquez intitulé Les Ménines.
Ce célèbre tableau peint en 1656 est présenté actuellement au musée du Prado à Madrid. Il s'agit d'une huile sur toile de 3m18 sur 2m76, au départ nommée La famille de Philippe IV. Cette peinture nommée aujourd'hui Les Ménines est parmi les plus énigmatiques de l'Histoire de l'Art et elle a provoqué de nombreuses interprétations. Celles-ci constituent l'émerveillement de tous, historiens comme esthéticiens, pour la remarquable maîtrise, par Vélasquez, de la perspective et de la géométrie, illustrée dans cette toile par une structure spatiale étonnante.
Nous allons donc nous attacher à étudier d'abord ce tableau dans son contexte historique et dans la vie du peintre, puis à l'examiner de différents points de vues : techniques, stylistiques, thématiques pour en arriver aux interprétations et à la portée de l'oeuvre. Cette partie se posera en suivant les procédés d'analyse d'Art. Mais nous verrons dans une seconde partie, une interprétation esthétique de l'oeuvre autour du premier chapitre de Des mots et des Choses de Michel Foucault. Cette double analyse devrait pouvoir nous éclairer sur les variations et les correspondances de ces deux types d'analyse (...)
[...] Le choix fût fait sur un tableau de Vélasquez intitulé Les Ménines. Ce célèbre tableau peint en 1656, est présenté actuellement au musée du Prado à Madrid. Il s'agit d'une huile sur toile de 3m18 sur 2m76, au départ nommé La famille de Philippe IV. Cette peinture nommé aujourd'hui Les Ménines est parmi les plus énigmatiques de l'histoire de l'art et elle a provoqué de nombreuses interprétations. Celles-ci constituent l'émerveillement de tous, historiens comme esthéticiens, pour la remarquable maitrise, par Vélasquez, de la perspective et de la géométrie, illustrée dans cette toile par une structure spatiale étonnante. [...]
[...] C'est d'ailleurs cette polémique avec le miroir et son reflet qui est à l'origine de l'analyse foucaldienne de l'œuvre Les Ménines. Ensuite, le personnage de José Nieto Vélasquez dans l'embrasure de la porte. La thèse consiste à poser qu'il représente de façon détournée le peintre mais aussi un point de fuite supplémentaire qui brouille encore plus la construction du tableau. Enfin, le tableau qui est en train d'être peint. Représente-il les souverains ou l'Infante ? Est-il vierge ? Ou encore est-ce une représentation de Les Ménines en train d'être peinte montrant le peintre à l'ouvrage? [...]
[...] En 1656, Vélasquez peint Les Ménines, le chef d'œuvre par excellence. Tout D'abord intitulé La Famille, le tableau prendra ensuite le de nom Les Ménines, mot portugais désignant généralement les dames de compagnies. Le 7 Aout 1660, Vélasquez meurt. Nous allons donc nous intéresser à cette œuvre. Pourquoi est-elle si particulière ? Quels sont ses principaux aspects ? Pour cela, nous allons tout d'abord la décrire, puis tenter de l'interpréter pour en comprendre toutes les significations, avant de nous intéresser à sa portée. [...]
[...] Il fait de longs voyages afin d'acheter pour le Roi de nombreuses toiles, ce qui a pour conséquence de réduire son activité de peintre mais de propulser sa vie de courtisan. Palomino écrit ainsi ceci dans Vélasquez : Bien que nous, professeurs de peinture, soyons très fiers de l'élévation de Vélasquez à une si haute position, en même temps nous regrettons beaucoup d'avoir manqué tant de preuves de son rare talent, qui auraient multiplié ses dons à la postérité 213). Le 23 juin 1651, Vélasquez rentre à Madrid où il sera nommé par le Roi un an plus tard, Grand Maréchal du Palais. [...]
[...] Dans les deux toiles, le miroir prolonge l'espace de l'image, il continue le tableau. Telle est d'ailleurs la théorie prévalente depuis la Renaissance : le tableau doit fonctionner comme un miroir, ou plus exactement le miroir est le paradigme du tableau, lequel peut chercher à se perfectionner en s'observant dans un miroir, le miroir venant en quelque sorte compléter et parfaire le tableau. Les époux Arnolfini Détail du miroir Des études récentes sur Les Ménines, s'inspirant de la théorie de Michel Foucault, ont accordé une place considérable au rapport apparemment nouveau entre la scène figurant sur la toile (présence du peintre, couple royal dans le miroir ) et le spectateur. [...]
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