Exposé de Latin (niveau Lycée) consacré à l'oeuvre de Lucrèce L'hymne à Venus. Les divers aspects de la pensée lucrétienne sont analysés à travers ce texte fondateur de son oeuvre magistrale De Rerum Natura.
[...] generatim (v. qui assure l'unité de toute cette première partie. Le monde ainsi décrit est vivant, peuplé, généreux : la mer est navigerum les terres, souvent au pluriel v. sont désignées comme frugiferentes ou dædala tellus les plaines virentes C'est aussi un univers en mouvement : les astres labentia signa errent, les vents fuient comme les nuages, les fleurs surgissent (summittit flores), la brise reprend vigueur (viget), les fleuves sont rapides, impétueux, ils emportent tout sur leur passage : rapidos amnis, fluvios rapaces Enfin, c'est un monde voué à la force du désir, et au plaisir, sous la lumière éclatante du soleil : lumina solis (v. [...]
[...] Lucreti Cari De rer. Nat., Libri sex, t. II, p. 5-6 Voir Lettre à Ménécée Et en effet, tous, le plus souvent, succombent à cette blessure GIUSSANI Comment., t. II, p.6 Il y sans nul doute, une supériorité ontologique du plaisir relativement à la douleur dans l'éthique d'Epicure Citation de A. AMORY in Obscura de re lucida carmina : Science and poetry in De Rerum natura La géante désigne la nature par une périphrase typiquement baudelairienne Il est à noter en effet que les descendants d'Enée, qui ouvrent l'œuvre Aeneadum genetrix ne font que caractériser Vénus, sans participer à l'exaltation qui s'empare des êtres, quand la déesse paraît. [...]
[...] Du reste, il nous semble même probable qu'une fine couche satirique accompagne cette description d'un dieu Mars venant chercher asile sur les genoux d'une immortelle, et demeurant là le souffle suspendu à [ses] lèvres Bignone avait analysé dans une étude[52], la Vénus lucrétienne en tant que représentation symbolique du plaisir[53], et avait ainsi défini la seule interprétation de L'Invocation qui paraît recevable. Mais il avait, en outre, cru pouvoir retrouver, à l'intérieur de ce prologue, la classique distinction entre le plaisir cinétique ―censément décrit dans les vers qui dépeignent les êtres de la nature éperonnés par les aiguillons de Vénus (Chant v. 1-23) et le plaisir en repos, dont Mars constituerait un représentant éminent. [...]
[...] Sn mode discret et fugace (ne pas jouer fort malgré les trilles et élans répétés). Selon la formule baudelairienne ASMIS Lucretius, Venus and Stoic Zeus in Hermes, CX, pages 458 à 470 MUNRO et REGENBOGEN avaient déjà -semble-t-il- suggéré cette hypothèse Source identique à ci-dessus LUCRECE, D.R.N., ( “Quae quoniam rerum naturam sola gubernas” CLEANTHE, Hymne à Zeus, vers 2 (cf. Les Stoïciens, Bibl. de La Pléiade, pages Source identique à ci-dessus : vers 15 à 17 dudit Hymne à Zeus LUCRECE, D.R.N., 22-23) : sine te quicquam dias in luminis oras exoritur, neque fit laetum neque amabile quicquam” ERNOUT et ROBIN rapprochaient, quant à eux, le vers 23 du chant d'un passage d'Empédocle (Ve s. [...]
[...] LUCRECE, D.R.N., v.24 : sociam studeo scribendis versibus esse”. Lucrèce, qui recherche ici l'alliance de Vénus, dans l'intérêt esthétique du poème, a pu imiter, dans ce vers 24, les vers 27-28 de la première Ode de Sapho : la poétesse de Lesbos y demandait le secours d'Aphrodite dans la guerre d'amour. Exposé de Latin : L'hymne à Vénus (Lucrèce) Prélude au De Rerum Natura Eventus EXISTIMATIO hujus operis Peinture allégorique de l'Amour Epoque : entre 1527 et 1539 Artiste : Benvenuto Tisi da Gorofalo (1476-1559) Huile sur toile : 1,78 x 1,27 m Modèle : Cupidon et Vénus National Gallery à Ferrare (Italie) Sandro Botticelli la Naissance de Vénus Epoque : ca Huile sur toile 172,5 x 278,5 cm Galerie des Offices Florence Scène mythologique (Vénus naissant dans l'écume) (Zoom sur le visage) Sandro Botticelli (1445-1510) " Allégorie du Printemps " 1477-78 Détrempe sur bois 314 x 203cm Galerie des Offices -Florence N.B. [...]
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