Lorsque l'on parle de l'abstraction, le nom de Kandinsky est l'un des premiers à venir à l'esprit. La légende veut qu'il ai inventé l'abstraction un soir en rentrant dans son atelier alors que les rayons de la Lune traversait sa fenêtre.
Il aurait alors vu une oeuvre étrange, sans sujet apparent, qui lui avait paru belle (il s'agirait d'une aquarelle alors posée à l'envers). De là est né le principe que pour faire art, il ne suffit pas simplement de représenter quelque chose, que cela n'est même pas indispensable (...)
[...] Kandinsky Jaune, Rouge, Bleu 1925 Lorsque l'on parle abstraction, le premier nom qui vient à l'esprit est celui de Kandinsky. Théoricien et peintre, il fut l'un des premiers, avec Malevitch et Mondrian, à pousser la démarche artistique jusqu'à l'abandon du sujet, à savoir l'abstraction. La légende veut que ce soit un soir de 1910, en rentrant dans son atelier, alors que l'éclairage du début de nuit emplissait la pièce, qu'il vit l'une de ses toiles, posée de travers. Cette toile ne représentait plus rien de figuratif et était pour l'artiste en dehors de toute description matérielle possible. [...]
[...] Jaune et bleu par rapport au rouge . Phébus et la Lune s'évitent et se retrouvent quand même entre l'aurore et le couchant. Naissance mystérieuse du rouge par la tendance simultanée à l'éloignement et à l'ascension du jaune et du bleu. Ainsi, on comprend l'importance de l'ordre des couleurs dans le titre du tableau, plaçant le rouge au centre, puisque né de l'affrontement du jaune et du bleu, et ainsi mis en avant. De plus, dans l'un de ses cours, précisément le 5ème consacrée à la couleur, il donne à ses élèves pour exercice la construction d'une composition semblable à celle qui nous intéresse : Devoir : 7 bandes 2x4, milieu jaune vers le haut plus clair que le blanc, vers le bas plus obscur jusqu'au noir. [...]
[...] Ce lien musical est très important chez Kandinsky et marque la valeur expressive de ses oeuvres. Les titres même reflètent cette démarche, tel que les Compositions qui réfèrent autant à la composition picturale qu'à la composition musicale, ou encore Improvisations qui marquent le but de la peinture de jouer sur les notes du réel pour le faire ressentir plutôt que de le montrer. De cette façon, il met en avant la nécessité interne au tableau comme il l'écrit lui-même, de se faire, de se montrer au public. [...]
[...] De même que l'on peut remarquer que les dimensions du tableau, 127x200 cm, sont des dimensions parfaites, issues du nombre d'or, de la divine proportion. Toute cette complexité en fait plus qu'une oeuvre manifeste, mais une oeuvre majeure pour Kandinsky. La simplification et la géométrisation des formes donnent le sentiment de nature, de réel. Car, comme le souligne Kandinsky, tout ceci affranchie de l'obligation de désigner une chose dans un tableau et fonctionnerait elle-même comme une chose (1912). Ainsi les formes et les couleurs ne sont là qu'en tant que formes et couleurs et non comme outils de représentation. [...]
[...] Laisser le milieu libre pour le rouge. Papier 20x30 Cet exercice proposé par le maître donne les clés de la composition de son tableau. Les deux tiers occupés par le bleu, le rouge et sa naissance au milieu de l'espace page et le jaune plus reclus mais plus clair sur le tiers gauche. Il donne ainsi les proportions et la composition colorée de son travail. Composition que nous allons maintenant voir plus en détail ainsi que les réflexions qui en découlent. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture