Nous allons étudier ici le portrait équestre de Côme Ier attribué à Jean Bologne. Cette statue mesure 450 cm de haut, piédestal compris, et a été réalisée en bronze. Le cavalier et le cheval ont été fondus séparément.
Le titre usuel de cette œuvre est Statue équestre de Côme Ier de Médicis, grand duc de Toscane. Il n'a probablement pas été donné par l'artiste, compte tenu du fait qu'il est évident qu'il s'agit d'un portrait de Côme Ier, mais a sûrement été attribué par des historiens, à titre indicatif. Elle consiste donc en un portrait équestre monumental de Côme Ier, positionné sur un piédestal, lequel est décoré de trois bas-reliefs.
Elle est généralement datée de 1587 – 1594. Le cheval fut terminé en 1591 et la statue ne fut complète qu'en 1594. Elle fut commandée à Jean Bologne en 1587 par Ferdinand Ier, frère et successeur de Côme (ce dernier étant mort treize ans auparavant en 1574) pour la Piazza della Signoria. Bologne en confia alors l'exécution à Antonio Susini, la fonte à Alberghetto et le dessin à Il Cigoli.
[...] Le titre usuel de cette œuvre est Statue équestre de Côme Ier de Médicis, grand duc de Toscane. Il n'a probablement pas été donné par l'artiste, compte tenu du fait qu'il est évident qu'il s'agit d'un portrait de Côme Ier, mais a sûrement été attribué par des historiens, à titre indicatif. Elle consiste donc en un portrait équestre monumental de Côme Ier, positionné sur un piédestal, lequel est décoré de trois bas-reliefs. Elle est généralement datée de 1587 1594. Le cheval fut terminé en 1591 et la statue ne fut complète qu'en 1594. [...]
[...] Son regard est dirigé vers le sol. Sa crinière forme des volutes réalistes. Le grand-duc se tient parfaitement droit et est même légèrement incliné vers l'arrière. Il tient dans la main gauche les rênes de sa monture et dans la main droite il tient une sorte de long bâton cylindrique, peut être un insigne du pouvoir. Il porte un habit assez complexe avec de multiples drapés, qui semble rejeté sur l'épaule gauche. Il relève la tête en signe de noblesse et son regard semble se porter sur la gauche, légèrement au- dessus de l'horizon. [...]
[...] Enfin, comme nous l'avons dit dans la description, Côme Ier tient fermement dans sa main gauche les rênes de sa monture. Métaphoriquement, on pourrait donc dire qu'il semble tenir en même temps les rênes de l'état. Pour conclure, on peut donc dire que ce portrait équestre est important parce qu'il s'inscrit dans la lignée des précédents, mais surtout parce qu'il aura lui-même une grande influence. C'est aussi la première fois qu'une sculpture louant un dirigeant est exposée publiquement à Florence. [...]
[...] De même, la statue équestre de Côme Ier connut un grand rayonnement et influença la plupart des statues équestres postérieures. On peut citer les portraits de Philippe III et de Philippe IV réalisés par Pietro Tacca et qui se situent à Madrid, ou encore le monument dédié à Henri IV et commandé par sa veuve Marie de Médicis, et qui fut détruit pendant la révolution. Nous sommes donc en présence d'un portrait équestre monumental, dont les grandes dimensions obligèrent la création d'une fonderie spéciale. [...]
[...] On peut citer le Gattamelata de Donatello (1446 1450) et la Statue équestre de Bartolomeo Colleoni (1480 1488) de Verrocchio. Jean Bologne s'inscrit donc dans le droit-fil d'une statuaire monumentale manifestant la stabilité et l'autorité du pouvoir. Le portrait équestre rempli donc ici vraiment sa fonction d'exaltation du prestige d'un personnage important. On remarque que plusieurs éléments participent à cette mise en avant du pouvoir. En effet, le cheval a toujours été un signe extérieur de noblesse et de pouvoir. [...]
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