Exposé avec des illustrations traitant de l'Odalisque à l'esclave d'Ingres réalisé en 1842. Qui est ce peintre ? Quelle est sa carrière ? Quelle est cette oeuvre ? Comment est-elle structurée ? Qu'est-ce qui fait son originalité ? Pourquoi est-elle importante ?
[...] Ingres a noté sur la feuille le nom et l'adresse romaine de son modèle. III. Analyse formelle 1. Composition Le tableau met en scène trois personnages : - le personnage principal : l'Odalisque - une musicienne - un eunuque Les deux versions ne se distinguent que par la présence d'un paysage dû à Paul Flandrin dans le second tableau. L'Odalisque est nue, allongée, se prélassant et se délectant de la musique produite par le luth dont se sert son esclave. [...]
[...] Perrier[2] note la souplesse de l'Odalisque à l'esclave qu'il oppose à la Grande Odalisque. Ingres se sert de la lumière pour conférer une certaine profondeur au tableau. Aucun jeu de regard n'est mis en place, ce qui suggère que chaque partie est indépendante et importante Les formes On distingue quatre plans : - le premier est constitué de l'Odalisque et des objets posés devant elle - l'esclave est au second plan - le troisième commence avec la balustrade et l'eunuque - le dernier est la vue sur le jardin 4. [...]
[...] Les drapés sont très importants dans cette scène ; le traitement de tissus attentif à restituer la qualités des matières contribue à renforcer la présence de la surface. Les détails de la balustrade, des murs et du tapis tendent à appuyer ce fait. Les deux toiles ne diffèrent que par quelques détails. Tout d'abord, le fond. Dans la première version, le peintre réduit la profondeur du tableau en le fermant par un mur. De plus, la fontaine n'a pas la même importance. [...]
[...] Th. Silvestre, Histoire des artistes vivants, 1855. [...]
[...] Une odalisque du turc odalık signifie femme de chambre Il s'agissait d'une esclave vierge de surcroît. Elle était au service du sultan[1]. L'origine du terme permet donc de préciser la nature du nu qui est représenté ici. Il existe de nombreux dessins préparatoires au musée de Montauban pour l'ensemble de la composition (L'Odalisque, L'esclave musicienne),, un dessin d'ensemble, aquarelle datée de 1839, dans la collection du Dr et Mrs Edouard Hanley à Bradford, un autre rehaussé d'encre de Chine et daté de 1858, au Louvres, de belles études de nu au Petit Palais, au British Museum et dans la collection Aberconway à Londres. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture