Cette photographie en noir et blanc : fut prise par un artiste au service de la réalité : Henri Cartier-Bresson. Photographe ayant parcouru le XXème, tout en nous le contant grâce à ces clichés et légendes. C'est en ces termes, qu'il travailla une partie de sa vie avec le sculpteur Alberto Giacometti. Homme au milieu de deux grandes statues filiformes vers le centre de sa composition. Il place dans son cadre le tourment de l'art pensé et crée par le sculpteur italien (...)
[...] Un couple à dominante noire marche et l'autre à dominante blanche est figé. Ce qui révèle en d'autre terme une prouesse technique puisqu'il n'y fut pas question de mise en scène. Le pied de Giacometti, effleurant le sol, attestant la prégnance de cet instant parfait Outre le fait que Cartier-Bresson fait preuve d'une véritable conceptualisation liée non pas à cette œuvre unique mais bel et bien à ce qu'il inspire. Je cite : Ma passion n'as jamais été pour la photographie en elle-même mais pour la possibilité, en s'oubliant soi-même, d'enregistrer dans une fraction de seconde d'émotion procurée par le sujet et la beauté de la forme, c'est-à- dire une géométrie éveillée parce qui est offert. [...]
[...] C'est en ces termes, qu'il travailla une partie de sa vie avec le sculpteur Alberto Giacometti. Homme au milieu de deux grandes statues filiformes vers le centre de sa composition. Il place dans son cadre le tourment de l'art pensé et crée par le sculpteur italien. Néanmoins comment réussi-t-il a figé le concept artistique d'Alberto Giacometti au travers de son appareil photographique ? Pour comprendre ces techniques et ces intentions, nous aborderons d'abord ces atouts qu'il possédait afin de réactualiser l'art de Giacometti. [...]
[...] Dans ces profondeurs s'inscrit de l'empirisme et de la projection, ce qui fait le charme du temps, peu importe qu'il soit indiscutable. Il s'écoule et donne suite à la mort de Giacometti ans plus tard. Même la Joconde, subit les outrages du temps Le figé comme le mouvementé n'est pas éternel en soi. Quoi qu'il en soit, trente ans d'amitié et de correspondance continue de perdurer dans leurs idées et symboliques de l'art. Restez humblement devant des oeuvres, elles commenceront à vous parler Goethe. [...]
[...] Mais cela ne va-t-il pas plus loin ? Bien que chacun, volontairement ou non, exerce communément une passion de manière individuel. Ils sont en interaction, l'un prend une photo, l'autre place une statue. L'art n'est qu'un moyen de voir Alberto Giacometti. Nous prenons alors conscience de la morale ontologique entre les deux artistes : ils portent sur le monde le même regard, en s'accomplissant au travers de l'art, ils prouvent leur véritable volonté de saisir l'instant qui est perpétuellement en train de fuir. [...]
[...] Cela relève de la perfection en cet art. C'est au travers de ce concept que Cartier-Bresson et Giacometti se placent en tant qu'acteur de cette scène photo-sculpturelle. Non seulement dans un jeu volontaire ou non des deux artistes mais dans leur scénographie avec les statues. Reprenons ces couples d'homme-statue, une opposition de couleur noire et blanche semble évidente. Ceci donnant lieu à une diagonalité entre l'art, l'homme et indirectement son temps. Il y connote aussi de l'instant lié au pacte du mariage avec l'art : couple noir et blanc, tourment et plaisance. [...]
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