« Après s'être ainsi vengé de la jalousie d'Aglauros, Mercure, porté sur ses ailes rapides, abandonne les campagnes que protège Pallas, et remonte au céleste séjour. Jupiter en secret l'appelle, et, sans lui faire connaître l'objet de son nouvel amour… »
L'histoire que raconte Ovide nous indique qu'Europe est la fille d'Agénor, et que Zeus (ou Jupiter) souhaite la séduire. Ce dernier pour arriver à ses fins se transforme en taureau.
Tour d'horizon des plus célèbres oeuvres illustrant ce mythe grec.
[...] Agostino Tassi commence l'éducation de Claude dans l'art pictural. Le Lorrain fait ensuite un séjour à Naples entre 1617 et 1621 où il étudie auprès du paysagiste Goffredo Tedesco. Il quitte l'Italie à l'âge de 25 ans et effectue de longs voyages en France, en Suisse et en Bavière. Il reçoit aussi des commandes du pape Urbain VIII et peint de nombreux ports imaginaires, invitations au voyage (c'est le cas pour l'œuvre présentée). A partir de 1645, le Lorrain s'oriente vers des œuvres plus apaisées, à la lumière uniforme, d'inspiration mythologique ou biblique (Bord de mer avec Apollon et la sibylle de Cumes - Mariage d'Isaac et Rebecca, 1648). [...]
[...] Bibliographie Sources Ovide, Les Métamorphoses, Flammarion, livre II (833-875) Homère, L'Iliade, Chant XIV Ouvrages généraux Jacques Girard, Dictionnaire critique et raisonné des termes d'art et d'archéologie, Klincksieck Paris. Robert Davreu, Europe la mythologie in Universalis. Pierre Cabanne, Dictionnaire des Arts, L'Amateur Paris. Dominique Vallaud, Dictionnaire historique, Club le grand livre du mois Paris. Sylvie Béguin, Oreste Binenbaum, André Chastel, W. McAllister Johnson . [Etc.], La Galerie François Ier au château de Fontainebleau in numéro spéciale de la revue de l'art, Flammarion Paris. [...]
[...] Avant de marier sa bien-aimée au roi de Crète, Astérion - qui n'avait pas d'enfants Zeus fit à celle-ci trois présents : il lui offrit Talos (l'impitoyable gardien des côtes de la Crète, qui, dans cette version, se présente comme une sorte de robot de bronze - dont seule Médée, dans la légende des Argonautes, parviendra à trouver la faille), un chien et un épieu de chasse qui, ni l'un ni l'autre, ne manquaient jamais la proie. En conclusion, ce mythe ancien (déjà présent dans l'Iliade d'Homère) est toujours d'actualité, puisque aujourd'hui encore cette iconographie est utilisée par l'Union Européenne. Nous avons choisi d'inclure les images suivant l'ordre chronologique du mythe et, en sélectionnant seulement les peintres les plus importants du au XVIII° siècle. [...]
[...] En effet, la scène est vue de dos pour renforcer l'aspect de fuite. Europe est nue et Rosso rend le taureau très impressionnant par sa grosseur. Giovanni Battista di Iacopo (né à Florence en 1494- mort à Fontainebleau en 1540) dit Rosso Fiorentino à cause de la couleur de ses cheveux, est un peintre italien. Il fait un détour par Rome en 1523, détour durant lequel il s'approprie la maîtrise du mouvement de Michel Ange avant d'être appelé en 1530 à la cour du roi de France, François Ier. [...]
[...] Après 1655 il devint calviniste et sa production, plus soumise. Il s'agit, cette fois-ci, d'une œuvre de Tiepolo datée de 1725. C'est une huile sur toile de 99X134 cm, conservée à la Gallerie dell'Accademia de Venise Le même passage du mythe est ici représenté. Cependant, si dans les deux tableaux précédents nous n'avons pas affaire à un paysage maritime, dans celui-ci la mer prend une place importante. La scène apparaît également plutôt sombre avec une lumière dirigée sur Europe et le taureau. [...]
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