Exposé sur l'oeuvre de Goya

Résumé du document

Exposé sur l'oeuvre de Goya qui s'appuie plus particulièrement sur sa carrière de portraitiste et sur le contexte historique franco-espagnol de son époque.

Extraits

[...] Un an après sa mort, Leocadia Weiss vient vivre avec le peintre alors âgé de 78 ans. Elle a 25 ans, vit séparée de son mari et amène deux enfants dont le peintre est peut-être le père. Elle restera avec lui jusqu'à sa mort. Il la peindra deux fois, une fois en portrait et la seconde parmi les Peintures Noires de sa maison de campagne. Les années noires (1808-1828) L'invasion française de 1808 joua un rôle crucial dans la vie de l'artiste. [...]

[...] Dans l'art chrétien, les oiseaux symbolisent souvent l'âme et dans l'art baroque, les oiseaux en cage sont le symbole de l'innocence. Ce passereau, selon la tradition, aurait trempé son bec dans le sang de Jésus, d'oùla couleur de sa tête. - enfin, la pie captive représente le vol, le bavardage inutile, mais surtout la persécution et la mort prématurée. Elle s'incline devant ce nouvel Emmanuel vêtu de rouge, couleur de la vie, du pouvoir sur terre, de l'amour et de la lumière du soleil. [...]

[...] Don Manuel Osorio Manrique de Zuniga (1788 - Huile sur toile - 127 x 101 ; New York, The Metropolitan Museum of Art) Ce tableau fait partie d'une série de portraits exécutée par Goya pour le compte de l'une des plus prestigieuses grandes familles d'Espagne : les comtes d'Altamira. DESCRIPTION : Est ici représenté de manière extraordinaire le cadet des enfants du comte Altamira, Manuel Osorio. L'enfant, âgé de 3 ans, est révélateur de l'amour du peintre pour les enfants, lui qui perdit les siens en bas âge à l'exception de son fils Javier. La beauté du modèle, vêtu de rouge sur un fong gris-vert, témoigne d'une grande audace picturale. L'enfant Don Manuel est représenté en train de jouer avec une pie apprivoisée. [...]

[...] En France, les nobles sont devenus des citoyens comme les autres. Les mêmes idées se retrouvent dans le portrait de La Famille de Charles IV (1800-1801). Il n'y a ici aucune trace d'idéalisation ; Goya des décorations et des vêtements précieux mais pas de trône, pas d'armoiries, rien qui puisse mettre particulièrement en valeur le rang illustre de la famille régnant de droit divin A 48 ans et après avoir donné le jour à 10 ou 12 enfants, la reine ne craint pas de porter à la mode française une flèche de Cupidon dans les cheveux. [...]

[...] Il est alors à l'apogée de sa carrière et le titre de Premier peintre de la Chambre vient enfin récompenser ses efforts. Nous pouvons aussi observer une évolution dans le style des portraits peint par Goya. Le comte de Floridablanca est l'un des 1ers aristocrates dont Goya fixe les traits. Nous pouvons y voir un représentant de l'Ancien Régime, en perruque poudrée et jabot de dentelle, la poitrine fièrement ceinte d'un ruban bleu et que le vieux roi, du haut de son portrait, regarde avec indulgence. [...]