Alphaville est un film de Jean-Luc Godard sorti en 1965. C'est un film de science fiction imprégné de références littéraires à la science fiction de George Orwell dans son oeuvre 1984. Le film a été récompensé en recevant l'Ours d'Or au Festival du film de Berlin.
Les critiques cinéphiles parlent parfois de ce film comme le Metropolis de Godard, en référence à ce film culte réalisé par Fritz Lang en 1927 pendant la République de Weimar où il est fait état d'une mégalopole dans laquelle la ville haute regroupe les individus riches et puissants alors que la ville basse ghettoïse les plus pauvres (...)
[...] Pleurer la mort de quelqu'un, est, à Alphaville synonyme de fusillade. La manière dont les individus sont condamnés à mort est représentée de manière très originale dans le film : le condamné à mort se tient au bord d'une piscine. Après qu'un soldat lui ait tiré dans les jambes, et que celui-ci soit tombé à l'eau, l'exécuté est maintenu sous l'eau par des jeunes femmes gracieuses qui s'élancent vers lui en nageant. L'image furtive d'un ascenseur dans lequel le bouton est orné des deux lettres SS et non pas d'un nombre, peut être une référence aux atrocités nazies commises pendant la guerre. [...]
[...] Lemmy Caution, poussé par l'amour, sincère mais non moins étranger qu'il semble éprouvé pour Natacha VonBraun, la fille du professeur VonBraun qui est à son service depuis son arrivée à Alphaville, tente de s'enfuir et emmène avec lui Natacha. Celle-ci, délivré de la folie et du silence d'Alphaville parvient à se sauver en prononçant des mots qu'elle ne connaissait pas jusque là : Je vous aime Alphaville de Jean-Luc Godard Page 2 III/ Thèmes : 1. La vision de la femme : La femme est dénuée d'identité propre dans le film. Elle n'a d'autre rôle que celle d'assister les hommes. [...]
[...] Alphaville de Jean-Luc Godard Alphaville de Jean-Luc Godard Page 1 Présentation : Alphaville est un film de Jean-Luc Godard sorti en 1965. C'est un film de science fiction imprégné de références littéraires à la science fiction de George Orwell dans son œuvre 1984. Le film à été récompensé en recevant l'Ours d'Or au Festival du film de Berlin. Les critiques cinéphiles parlent parfois de ce film comme le Metropolis de Godard, en référence à ce film culte réalisé par Fritz Lang en 1927 pendant la République de Weimar où il est fait état d'une mégalopole dans laquelle la ville haute regroupe les individus riches et puissants alors que la ville basse ghettoïse les plus pauvres. [...]
[...] La femme d'Alphaville est une femme opprimée, mais sans le qu'elle sache. Dénuée de sentiments humains et de libre arbitre, celle-ci, mû par la logique implacable qui semble être la seule ligne de conduite possible pour tout individu habitant Alphaville, ne peut même pas se rendre compte de la tristesse de son sort La rhétorique présent, passé, futur : Si l'on reconnaît l'existence d'un passé et d'un futur dans Alphaville, leur utilité, elle, est totalement niée. Alphaville est ainsi une ville dans laquelle seul le présent compte. [...]
[...] Une machie, Alpha 60 fait l'écho du Big Brother d'Orwell. L'amour, l'un des sentiments humains les plus puissants est rayé de la palette des sentiments humains. Les références à la poésie sont également présentes : tout le film est rythmé par des passages de Capital de la Douleur, une œuvre poétique de Paul Eluard La critique des totalitarismes : ON retrouve ici la même critique des totalitarismes que chez George Orwell, une 15 d'année après la publication de cette œuvre. [...]
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