Le paysage a un rôle fondamental dans l'?uvre de Friedrich mais il ne s'agit pas d'une simple imitation de la nature. Les paysages sont pour lui une composition de l'impression visuelle, de l'état émotionnel et de la réflexion intellectuelle (...)
[...] Travaux de l'architecte berlinois ; Karl Friedrich Schinkel. Les Paysages de l'âme Les rêves politiques des premiers romantiques sont vite balayés : chute de Napoléon et rétablissement de l'Ancien Régime par Metternich après le Congrès de Vienne en 1815. Les milieux de la culture et de l'art sont bâillonnés. A cette époque Friedrich commence à se replier sur lui-même. a partir de 1815 il s'intéresse de plus en plis aux motifs de la côte et des ports. La restauration frappe sévèrement l'Allemagne ; Arndt doit quitter Berlin, Schleiermacher est mal vu. [...]
[...] Le Moine au bord de la mer : tableau illustre de Friedrich commencé vers 1808. Grandes innovations de la peinture allemande sont contenues dans ce tableau : il donne une impression d'infini. Une étroite plage blanchâtre monte vers la gauche désignant à angle obtus un homme seul, en noir, unique ligne verticale du tableau. L'horizon est très bas comme dans beaucoup d'œuvres du peintre, la zone de la mer très sombre et oppressante s'attache à cet horizon. Il est impossible d'analyser l'arrière plan, toutes les lignes sont fuyantes. [...]
[...] On peut voir là une inspiration fondamentale de l'œuvre de Friedrich. Il croit aux capacités spirituelles de l'art : l'homme n'est pas le but inconditionnel de l'homme, mais le divin, l'infini est son but. Il doit tendre vers l'art et non vers l'artiste ! L'art est infini alors que tout le savoir et les capacités de l'artiste sont finis Friedrich va dés lors se consacrer à cet idéal par la couleur : il se lance dans la peinture à l'huile. [...]
[...] La nappe de brume qui recouvre tout le tableau éloigne et estompe les objets. Une attention est nécessaire pour bien voir les navires et cela leur donne plus d'intensité. Brume du matin en montagne : allégorie de l'exigence d'infini chère aux romantiques : abolition de la profondeur spatiale. Cadre intérieur au tableau, coloris local naturaliste. Le but n'est pas de distraire le spectateur. Loin de la peinture académique du 18ème siècle. L'Autel de Tetschen : soleil dissimulé derrière les montagnes : cinq rayons vers le fond du tableau. [...]
[...] Une relation romantique entre la Suède et Friedrich : peut être une ascendance de comtes suédois. Le père de Friedrich est luthérien, rigidité de l'éducation. Sa mère meurt très tôt, lorsqu'il a 7 ans ans plus un de ses frères meurt et en 1791 c'est au tour d'une de ses sœurs. Friedrich prend des cours de dessin avec un maitre doué pour l'architecture et le paysage. La notion d'opposition entre le regard physique sur le monde extérieur et le regard de l'esprit va bientôt devenir centrale dans l'œuvre du jeune Friedrich. [...]
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