Fernand Léger est normand. Il est né en 1881 à Argentan et meurt le 17 août 1955 à Gif-sur-Yvette.
Peu studieux, mais bon dessinateur, il travaille tôt, chez un architecte à Caen, comme apprenti.
Attiré par Paris, il s'y installe en 1900, aidé par ses amis argentanais, peintres comme lui, André Mare et Henri Viel. Il est admis à l' Ecole des Arts Décoratifs et refusé à l' Ecole des Beaux Arts et il suit les cours assidûment de l'Académie Julian. Pour vivre, il travaille chez un architecte et un photographe. A cause d'une maladie pulmonaire, il part chez son ami Henri Viel en Corse. Ce séjour lui fera découvrir la lumière méditerranéenne, il reste peu d'oeuvres de Corse à part quelques paysages. De retour à Paris, il s'installe à la Ruche dans le quartier de Montparnasse, vers 1909, c'est là qu'il fait la connaissance de peintres d'avant-garde comme Robert Delaunay, Marc Chagall, ou de poètes tels que Max Jacob (...)
[...] Exécutée en 1911, aussitôt après les Trois figures, elle expose une plus grande unité. La conjonction ambiguë des registres réaliste et irréaliste s'atténue, la fragmentation des formes s'intensifie, la couleur locale appuie les mesures locales de volumes plus discrets (toujours coniques et cylindriques) et rencontre des valeurs chromatiques portées par de légers aplats régionaux. Une vision cavalière coordonne la simultanéité des points de vue plongeants et rend incertaines les références figuratives disséminées par petits groupes compacts (le cortège, les badauds, les maisons). [...]
[...] Les personnages, entre deux rangées d'arbres, sont réunis pour un mariage avec à leurs pieds un chien. Les blancs et les noirs se répondent. Les blancs marquent essentiellement les verticales, Les noirs se répartissent plus largement sur des horizontales Si, dans La Noce, Léger tente encore de réfréner son goût spontané pour la couleur, il la libèrera peu à peu dans Les Fumeurs (New-York, Solomon R.Guggenheim Museum) et davantage encore dans La Femme en bleu. Une étude à l'huile intitulée Esquisse pour la noce, figure dans les archives Kahnweiler, datée 1912. [...]
[...] Il commence à exposer, au Salon des Indépendants, à la Section d' Or. C'est en 1911 qu'il peint La Noce, œuvre qui s'inscrit dans la veine cubiste. Il y a eu deux cubismes, géographiquement et esthétiquement bien distincts: l'un à Montmartre l'autre à Montparnasse. Des cubistes de Montmartre, les montparnassiens Delaunay et Léger devait dire : ces gars là ils peignent avec des toiles d'araignées. Il font de la peinture de musée Les montmartrois comme Picasso et Braque qui, refusés au Salon d'Automne, avaient décidé de s'abstenir d'exposer dans les salons et de ne plus montrer leurs œuvres hors de la galerie de Kahnweiler, considéraient avec un certain étonnement ces confrères de l'autre rive qui, eux, s'acharnaient à exposer et faisaient aux Indépendants et à l'Automne chaque année sensation pour ne pas dire scandale. [...]
[...] Ce lâcher de ballons lui est nécessaire. Entre ces formes blanches qui trouent la toile mais lui donne son unité, apparaissent les visages bien charpenté des Fumeurs, les silhouettes des invités de La Noce. Dans cette dernière toile, tout concoure à l'idée de noce jusqu'aux formes blanches nettement féminines qu'entourent des personnages mécanisés. Deux titres désignèrent cette toile: composition avec personnages et La Noce ou Les Noces au dos de l'œuvre figure cette inscription, d'une main inconnue: Fernand Léger/ Composition avec personnages/ Salon des Indépendants/ 1911-1912 En effet, dans le supplément du catalogue du Salon des Indépendants de 1912, elle apparaît sous le nom de Léger au numéro 3498, une composition avec personnages. [...]
[...] Fernand Léger est normand. Il est né en 1881 à Argentan et meurt le 17 Août 1955 à Gif-sur-Yvette. Peu studieux, mais bon dessinateur, il travaille tôt, chez un architecte à Caen, comme apprenti. Attiré par Paris, il s'y installe en 1900, aidé par ses amis argentanais, peintres comme lui, André Mare et Henri Viel. Il est admis à l' Ecole des Arts Décoratifs et refusé à l' Ecole des Beaux Arts et il suit les cours assidûment de l'Académie Julian. [...]
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