Pendant longtemps, les artistes peignaient l'extérieur en intérieur, à partir de croquis, puis y intégraient, toujours en ateliers, des personnages. C'est ce désaccord que Claude Monet voulut corriger. Pour cela, il fit de grands formats de natures avec des personnages, qu'il réalisa, cette fois, à l'extérieur. De grands formats comme « Femmes au jardin », réalisé vers 1866-67. « Femmes au jardin » est un tableau réalisé à l'huile d'une taille importante, car il est d'une hauteur de 2,55 m et d'une largeur de 2,05 m. Il est actuellement conservé au musée d'Orsay à Paris, en France.
[...] Grâce notamment à Monet, avec un grand éventail d'œuvres en plein air, comme sa série de nénuphars, mais également grâce à Renoir, Sisley ou encore Pissarro. Le Salon/. Le Salon des refusés se tient à Paris en 1863, il est une des illustrations de l'émergence, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d'une modernité en peinture, en opposition avec le goût officiel. Monet déposa Femmes au jardin et Le Port de Honfleur dans les délais fixés par les organisateurs du Salon, Salon qui n'expose les œuvres que des artistes agréées par l'Académie des Beaux-Arts. Cette date fût avancée à cause de l'exposition universelle. [...]
[...] De grands formats comme Femmes au jardin réalisé vers 1866-67. Femmes au jardin est un tableau réalisé à l'huile d'une taille importante, car il est d'une hauteur de 2,55 m et d'une largeur de 2,05 m. Il est actuellement conservé au musée d'Orsay à Paris, en France. Introduction/. Peindre sur le motif était une des entreprises que Monet commença en 1866, dans le jardin de la propriété qu'il louait en banlieue parisienne. Le défi est double, car il veut travailler en plein air, et sur grand format. [...]
[...] Il expérimentait avec la méthode et le sujet. Ses tableaux précédents avaient connu un succès au Salon. Un autre membre du jury Jules breton aurait déclaré à ceux qui s'étonnaient de sa sévérité C'est justement parce qu'il est en progrès que je le refuse C'est alors que Renoir, Bazille, Sisley, Pissarro et Cézanne ont connu le même sort pour leurs toiles. Ayant l'impression qu'une requête déposée chez le marchand Latouche rue Lafayette à Paris, en faveur d'un nouveau Salon des Refusés, est vouée à l'échec, Monet et une douzaine de jeunes gens envisagent d'organiser une exposition dans un local privé. [...]
[...] Christoph Heinrich dit à propos de ce quatrième personnage qu'elle glisse sur le sol comme si elle avait un chariot dissimulé sous sa robe en s'approchant vivement d'un massif de fleurs blanches, elle semble sur le point de cueillir l'une d'entre elles. La légèreté et le mouvement de cette femme participent à rendre ce tableau vivant. Les quatre femmes portent de très belles tenues, qu'il a rendues à la mode grâce à des illustrations de magazines. Les couleurs claires des tenus réalisent un contraste par rapport au vert du jardin, et se répondent. [...]
[...] Rosalind Krauss s'est posé la question à ce sujet. Et dit que le fait de quitter l'atelier pour aller en plein air et se rapprocher du sujet ait engendré une telle vision esthétisée n'est tout simplement pas clairement explicable. Grâce à de nombreuses séances en plein air, Monet développa un intérêt pour les problèmes éternels de la description de la nature Il alla à Paris, à l'atelier de Gleyre pour se rendre compte que le paysage était fait pour lui et pour devenir plus performant dans son domaine. [...]
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