1) Identification
Nom : Orphée dépecé par les Ménades, Félix Vallotton
Date : 1914
Support : Huile sur toile
Lieu : Musée d'Art et d'Histoire, Genève
Dimensions : environ 1m50 x 2m (aucune mention de la dimension)
2) Analyse iconographique
Premièrement, c'est un tableau mythologique. Un homme est représenté à terre en train de se faire dépecer par 4 femmes plus une paire de bras qui sort de la gauche du tableau (une 5ème personne prend part à l'acte de barbarie). Certaines le dépècent à mains nues ou à l'aide d'un bâton tandis que d'autres lui jettent des pierres dessus. Les femmes ont différents physiques : il y a des silhouettes athlétiques mais aussi des formes plus généreuses. La scène prend place dans un milieu rural avec des petits monts boisés mais il est difficile de préciser s'il s'agit de montagnes, d'alpages, d'une vallée ou de simples collines. De plus, il est intéressant de noter le fait que tous les protagonistes sont dépourvus de vêtements.
3) Analyse formelle
Composition
L'emplacement, ainsi que la posture des différents personnages, suggèrent une composition pyramidale. Le sujet principal du tableau occupe la moitié basse tandis que la moitié haute est occupée par le paysage.
LIGNE + MOUVEMENT
Espace
La scène nous est représentée de face.
PERSPECTIVE + PROFONDEUR
Techniquement, il y a plusieurs plans si on prend en compte chaque colline (environ 7 plans). Cependant, les différents monts se succèdent d'une façon si monotone (car ils sont quasiment identiques entre eux), que l'on pourrait considérer qu'il n'y a que 3 plans : le 1er avec la scène principale qui s'y déroule, le 2ème avec les différentes collines puis finalement le ciel en 3ème plan. (...)
[...] Le blanc entre les monts nous interpelle car il donne l'impression que c'est du brouillard ou même des nuages ce qui suggère que nous sommes en altitude. De plus, dans le 1er plan, les personnages et même les cailloux ont une aura de vert plus foncé que celui du décor dans lequel ils évoluent. En outre, toutes les femmes ont quasiment la même teinte de peau tandis qu'Orphée a un teint grisâtre voir vert. Le peintre représente un mort à laide des couleurs. [...]
[...] La touche est visible par endroit lorsque la forme n'est pas uniforme. Les traits de contour sont pour la plupart visibles surtout quand il s'agit du corps. Bien que Félix Vallotton ne joue pas trop sur le rendu de la matière, on peut faire une mention spéciale aux cheveux de la femme de gauche ; il les a représenté de manière à mettre en avant ses cheveux lisses, ondulés et brillants. Interprétation La légende prend place dans la Grèce antique. [...]
[...] La scène prend place dans un milieu rural avec des petits monts boisés mais il est difficile de préciser s'il s'agit de montagnes, d'alpages, d'une vallée ou de simples collines. De plus, il est intéressant de noter le fait que tous les protagonistes sont dépourvus de vêtements. Analyse formelle Composition L'emplacement, ainsi que la posture des différents personnages, suggèrent une composition pyramidale. Le sujet principal du tableau occupe la moitié basse tandis que la moitié haute est occupée par le paysage. LIGNE + MOUVEMENT Espace La scène nous est représentée de face. [...]
[...] Inconsolable, Orphée décide de se rendre dans le royaume des Morts afin de ramener Eurydice à la vie. Il charme les différents gardiens à tel point que Hadès, seigneur des ténèbres, et sa femme Perséphone sont attendris par ses mélodies. Voyant l'immense chagrin d'Orphée, Hadès décide de lui accorder le droit de ramener Eurydice mais à une seule condition : il doit précéder sa femme et ne jamais se retourner avant d'avoir atteint la surface sous peine de la voir mourir une seconde fois. [...]
[...] L'utilisation du gris pour le corps d'Orphée est justifiée par le fait que c'est l'emblème de la mort terrestre ainsi que de la tristesse. Les bâtons sont bruns, couleur de l'agressivité, de la mort et de la trahison. Cependant, les couleurs complémentaires ne semblent pas être utilisées. Lumière Il semble presque que la lumière émane de nous, spectateurs si on considère l'emplacement des ombres. Le peu de lumière présente éclaire le sujet du tableau ; elle n'est pas diffuse mais plutôt ciblée. [...]
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