[...] Le document présenté est une photographie noir et blanc de Robert Doisneau, et est intitulée l'information scolaire. Celle-ci a été prise en 1956 dans une école rue Buffon dans le Vème arrondissement de Paris. La photographie montre une salle de classe où sont présents des écoliers (garçons). Un enfant blond est particulièrement mis en valeur, ainsi que son camarade de droite. Le matériel présent dans la classe : tables en bois, bancs d'écoliers, plume, ardoise, craie, sont des éléments qui nous confirment que nous sommes bien dans les années 50.
Pour ce qui est de la composition de l'image, Doisneau a ici cadré à l'horizontal ce qui a permis de donner de la profondeur à la salle de classe (il faut ajouter qu'il a choisi de photographier qu'une partie de la classe et plus précisément le fond de la classe constitué d'élèves garçons). Dans cette photographie, nous pouvons également distinguer un plan d'ensemble où nous pouvons identifier le sujet majeur de la photographie à savoir l'enfant blond en train de réfléchir. Dans ce même plan, il y a trois autres plans : le premier comprend la première table d'écoliers (l'enfant blond, totalement centré sur l'image, et son voisin en train de copier), le second plan qui comprend la table à l'arrière de celle qui vient d'être énoncée et enfin le troisième plan comprend le reste de classe où nous pouvons distinguer une large fenêtre laissant entrer la lumière. Ces trois plans sont visibles de par les lignes directrices de la photographie qui sont donc horizontales. Celles-ci donnent ainsi à la photographie un rythme statique à la photographie et lui délivre un caractère intemporel.
Pour ce qui est du point de vue, il semble que Doisneau soit présent dans la salle de classe (des élèves l'observent en train de photographier) et se soit placé à proximité du sujet principal (l'enfant blond) soit à hauteur d'oeil, soit en légère plongée ce qui permettrait (...)
[...] Et juste à côté de lui, son voisin triche sur lui et ne semble pas avoir de scrupules. A la fois on rit devant cette photographie et dans le même temps elle nous rend nostalgique et même triste vis-à-vis de l'élève sur lequel on triche. Si ces deux émotions sont provoquées par cette photographie c'est parce qu'elle nous touche tous. En effet, nous avons tous était élève et nous avons tous, très certainement au moins une fois, triché ou quelqu'un a triché sur nous dans notre scolarité. [...]
[...] A partir de là, les photographies retouchées, compositions seront imprimées sur papier pour ensuite être accrochées pour l'exposition. Enfin au cours de la sixième séance, la dernière, il s'agira de mettre en place l'exposition qui mettra en valeur les photographies et leurs productions écrites. Pour ce qui est des prolongements suite à cette séquence, soit nous pouvons continuer sur le monde de la photographie, montrer aux élèves que la photographie a d'autres fonctions : informer, transmettre un message ; soit se concentrer sur la peinture réaliste et montrer que certains peintres s'aider de la photographie pour pouvoir peindre leurs tableaux. [...]
[...] Véritable autodidacte, sa carrière professionnelle ne débute qu'en 1934 où il est photographe industriel et publicitaire pour les usines Renault (Billancourt). En 1939, il décide de faire du photojournalisme mais la guerre met fin à ses rêves d'indépendance : il doit participer à la guerre. En 1949, on retrouve Doisneau, mais cette fois-ci en tant que photographe de mode pour Vogue. Mais son intérêt est ailleurs : dans la rue. En effet, Doisneau est surtout connu pour ces clichés empreints d'humour, de mélancolie qui racontent toujours une histoire. [...]
[...] A partir de là, les élèves tenteront de définir des critères de réalisation de leur prochaine prise photo. Ces critères sont en fait des consignes qui permettront par la suite d'évaluer les élèves. Toutefois, je veillerai à ce que les consignes ne soient pas trop rigides afin que les élèves puissent développer leur imagination. Dans cette séance, c'est la compétence à savoir la culture humaniste, qui sera travaillée. De plus, un travail en parallèle en français pourra être effectué, sur les paroles d'élèves relatifs à une époque. [...]
[...] En réalité, c'est une lutte désespérée contre l'idée qu'on va disparaître . Je m'obstine à arrêter ce temps qui fuit . C'est sans doute cela qui explique sa notoriété actuelle. Le document présenté est une photographie noir et blanc de Robert Doisneau, et est intitulée l'information scolaire. Celle-ci a été prise en 1956 dans une école rue Buffon dans le Vème arrondissement de Paris. La photographie montre une salle de classe où sont présents des écoliers (garçons). Un enfant blond est particulièrement mis en valeur, ainsi que son camarade de droite. [...]
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