L'œuvre Hermès portant Dionysos enfant, également connue sous le nom d'Hermès de Praxitèle ou Hermès d'Olympie est une ronde bosse en pied, présentée sous la forme d'un kouros, c'est-à-dire un jeune homme nu. Cette statue a été sculptée à partir du marbre blanc de Paros (îles des Cyclades). Il s'agit d'une statue de grandes dimensions puisqu'elle mesure 2,12 mètres et près de 3,70 mètres de hauteur avec la base. Elle a été réalisée entre 340 et 330 avant Jésus-Christ par Praxitèle (400-326 avant Jésus-Christ). Il serait le fils d'un sculpteur, Céphisodote l'Ancien. Il travailla énormément le marbre.
Les commanditaires peuvent être un peuple, car elle a été découverte le 8 mai 1877 en sept fragments dans le temple d'Héra à Olympie par des Allemands.
L'œuvre est conservée au musée archéologique d'Olympie, l'ensemble est un bon état de conservation qui s'explique par le fait qu'elle était entourée d'une couche d'argile lors de sa découverte. Cependant, il manque à Hermès l'avant-bras droit, deux doigts à la main gauche, les jambes jusqu'aux genoux et le sexe, et il manque à Dionysos les bras à l'exception de sa main gauche et le pied gauche.
On peut se demander en quoi cette statue est-elle une innovation dans la sculpture grecque classique ?
[...] Reconstitution de l'Hermès portant Dionysos, Musée du Louvre ( Hermès portant Dionysos enfant est une statue innovatrice, elle traite d'un sujet de la mythologie. Cette statue représente également les nouveaux canons de beauté : les hommes sont présentés comme efféminés. On peut se demander si Praxitèle a fait le choix de représenter l'Homosexualité qui était un trait particulier des hommes dans la Grèce antique. L'œuvre de Praxitèle a inspiré d'autres sculpteurs grecs comme par Lysippe est son Silène portant Dionysos enfant. [...]
[...] Cette statue a été sculptée à partir du marbre blanc de Paros (îles des Cyclades). Il s'agit d'une statue de grandes dimensions puisqu'elle mesure 2,12 mètres et près de 3,70 mètres de hauteur avec la base. Elle a été réalisée entre 340 et 330 avant Jésus-Christ par Praxitèle (400-326 avant Jésus-Christ). Il serait le fils d'un sculpteur, Céphisodote l'Ancien. Il travailla énormément le marbre. Les commanditaires peuvent être un peuple, car elle a été découverte le 8 mai 1877 en sept fragments dans le temple d'Héra à Olympie par des Allemands. [...]
[...] Le jeune homme est relié au tronc par un étai qui devait peut-être représenter une branche et permettre aussi de maintenir la statue. Il a le visage tourné aux trois quarts vers l'enfant. Les traits de son visage sont fins, la symétrie de son visage est parfaite. Sa chevelure est très réaliste car chaque mèche est sculptée et donne ainsi une impression de texture. De plus, la chevelure comporte des traces de cinabre (composé de sulfate de mercure rouge, peut-être pour une préparation pour la dorure). L'artiste a ainsi représenté avec beaucoup de détails les articulations charnues de l'homme. [...]
[...] Ils conçurent alors un enfant. Apprenant la nouvelle de cette grossesse, Héra prend le visage de la nourrice de Sémélé et poussa cette dernière de demander à Zeus en tant que preuve d'amour, d'apparaître dans toute sa splendeur divine, un spectacle qu'aucun mortel ne peut supporter sans en mourir. Pour sauver l'enfant, Zeus le retira du ventre de sa mère et le plaça dans sa cuisse. Mais à sa naissance, l'enfant était toujours en danger car Héra voulait terminer sa vengeance. [...]
[...] Contrairement à Hermès, l'enfant est potelé. Le visage, le torse, les cuisses et le fessier d'Hermès ont un aspect poli ( peut-être pour donner un aspect de jeunesse) alors que le dos porte des marques de coups de râpe (semblable à une lime à gros grains) et de gouge (outil de la famille des burins et ciseaux à bois, au tranchant arrondi), peut-être que la statue été installé de sorte que les personnes ne voyaient pas le dos. Détails du dos II. [...]
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