Cette toile est une scène de genre dont le sujet principal est un enterrement. Le titre nous précise qu'il se situe à Ornans, village natale du peintre. Le paysage à l'arrière plan nous le précise par ses falaises, typique de Ornans. Tous les villageois sont présents pour l'enterrement, et le convoi vient d'entrer dans le cimetière (...)
[...] Tous les villageois sont présents pour l'enterrement, et le convoi vient d'entrer dans le cimetière. D'un coté se trouvent les religieux et de l'autre figurent d'abord les hommes puis les femmes. Les falaises soulignent les deux catégories de personnes tandis que la croix marque une séparation entre elles. La composition de cette toile est géométrique, on distingue différentes obliques qui permettent de structurer les personnages, leurs regards ou les positions de leurs visages. Le tableau est établit tout en longueur. [...]
[...] En réalisant Un enterrement à Ornans, Courbet intègre des gens du peuple, de la classe populaire dans sa toile. De plus il se permet de peindre cette scène de genre (qui bénéficie habituellement de format réduit) sur une toile de grand format, de format historique. Ainsi, il insinue que les provinciaux qui figurent dans sa toile sont aussi importants que des personnages historiques tels que Napoléon. II Analyse d'un enterrement à Ornans 1. Composition du tableau Cette toile est une scène de genre dont le sujet principal est un enterrement. [...]
[...] A cette époque, ces thèmes sont tabous et il est très difficile de les évoquer sans provoquer ou choquer. Dans cette oeuvre, Courbet parvient à traiter ces thèmes de façon nouvelle, moderne et évolutive. Il détourne tous les codes pour réaliser cette toile qui ressemble à un pamphlet politique fort. III Courbet bouleverse les moeurs de la peinture 1. Les réactions et critiques de l'époque Courbet présenta son enterrement à Ornans au Salon des peintres de 1850. Son oeuvre déclencha une polémique et effleura le scandale. [...]
[...] Ces deux hommes regardent dans des directions différentes, l'un dirige son regard vers les religieux tandis que l'autre observe en direction de la fosse. On a l'impression qu'ils s'opposent. De plus, Courbet a accentué leur teint au niveau du visage. Leurs joues sont rosées voire même rouge. C'est un appel à la critique, Courbet sous entend que les bedeaux ont peut-être trop abusés du vin de messe. On remarque aussi à gauche de la fosse le curé qui lit une prière tandis qu'en face de lui, de l'autre coté de la fosse se trouve un révolutionnaire tendant la main vers la fosse. [...]
[...] Il réalisa Un enterrement à Ornans en 1849-1850. La date à laquelle Courbet a achevé sa toile fut aussi une date essentielle si on la remet dans son contexte historique. En effet c'est la période de la Révolution industrielle, où de multiples techniques de production se mirent en place. Cette Révolution bouleverse totalement l'économie, la politique, l'environnement et la société du pays. La société se transforme et de grands changements apparaissent. On observe la formation de deux classes sociales très distinctes: celle de la bourgeoisie et celle de la classe ouvrière, dont les opinions divergent. [...]
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